La voiture a fait l’objet d’une démocratisation au fil des années et s’est imposée comme un moyen de
transport incontournable. Alors que seuls quelques privilégiés en possédaient une jadis, il n’est désormais plus
inhabituel qu’un foyer en compte plusieurs de nos jours.
Mais avec l’augmentation du nombre de véhicules,
un problème écologique majeur s’est posé : la pollution. Pour y remédier, les professionnels du domaine ont tout
mis en œuvre pour concevoir un moteur fonctionnant avec une énergie renouvelable (ledit moteur a ainsi permis de
concilier l’utilisation de la voiture et l’écologie).
C’est dans ce contexte que la voiture électrique a fait son apparition. Elle fonctionne à l’énergie électrique
(son nom l’indique d’ailleurs) et ne cesse de gagner en popularité. En effet, elle a tout pour plaire : en plus
d’être non polluante et de disposer d’une bonne autonomie, elle est simple à entretenir et facile à recharger.
Il n’y a donc rien d’étonnant à ce qu’elle occupe une part de plus en plus importante des ventes. À titre
d’exemple, les ventes de voitures électriques en Europe ont doublé en 2020, et ce même si le nombre total
d’automobiles vendues a connu une baisse au cours de la même année.
Bien qu’elles soient généralement
assimilées l’une à l’autre, l’automobile hybride et la voiture 100 % électrique sont pourtant 2 modèles
différents :
Renoncer au moteur thermique au profit du moteur électrique présente des avantages considérables.
Quelques-uns ont été listés ci-dessous.
S’il ne fallait citer qu’un seul avantage de la voiture électrique, ce serait sans le moindre doute son
faible impact environnemental. Elle fonctionne notamment à l’électricité, une énergie verte et peu polluante.
Elle ne rejette également pas de particules dans l’air, encore moins des fumées, des hydrocarbures et du
monoxyde de carbone (tous ces éléments sont d’ailleurs dangereux pour la santé).
L’électricité est peu
carbonée en France (60 g CO2/kWh) et en Belgique (230 g CO2/kWh). Lorsqu’il est utilisé dans l’un de ces pays,
le véhicule électrique présente un meilleur bilan carbone que celui du modèle thermique (Diesel ou à essence).
L’argument économique compte aussi parmi les principaux atouts de la voiture électrique. Alors qu’il est
nécessaire de débourser 11 euros pour parcourir 100 km avec un moteur à essence et 8 euros avec un moteur Diesel, le montant passe à 2 euros
avec un modèle électrique.
La voiture électrique est donc idéale pour réaliser des économies
intéressantes. Elle permet notamment de parcourir de longues distances, sans avoir besoin de se ruiner. Bien que
son prix soit plus élevé que celui d’un véhicule classique, l’investissement est très rapidement amorti.
La fiabilité de la voiture électrique est aussi un argument de taille. Mis à part les pneus dont l’usure est
inévitable, le fonctionnement à l’électricité ne nécessite pratiquement pas le remplacement d’éléments.
La
voiture électrique compte peu de pièces en mouvement et en friction, et est capable de parcourir des milliers de
kilomètres (notons que cela a un faible impact sur ses performances). De plus, les utilisateurs n’ont plus
besoin de réaliser certaines opérations périodiques (la vidange de l’huile, par exemple).
La voiture électrique est relativement silencieuse et ne gêne ni les autres usagers de la route, ni le
conducteur. Elle offre d’ailleurs un agréable confort auditif à ce dernier et lui permet d’écouter ses musiques
préférées ou de discuter tranquillement avec ses passagers. Elle lui évite aussi d’avoir à préchauffer le moteur
pendant la saison hivernale et le met à l’abri de certains désagréments du quotidien.
Un autre avantage
de la voiture électrique se trouve dans le fait qu’elle n’est soumise à aucune restriction de circulation en
ville. En effet, toutes les rues lui sont ouvertes.
Selon les accords de Paris, la réduction de l’usage de combustibles fossiles pour le transport est
essentielle pour lutter contre le réchauffement climatique. L’électricité se présente comme l’une des solutions
par excellence, à condition qu’elle provienne d’une source énergétique renouvelable (éolienne, rayonnement
solaire, ...).
D’après certaines estimations, le nombre de véhicules électriques devrait atteindre la
barre des 125 millions en 2030. Cela signifie qu’un bel avenir les attend.
La voiture électrique est simple à entretenir. Elle ne comporte pas de boîte de vitesse et ne nécessite pas
le changement d’huile. Ses plaquettes s’usent lentement et ses freins sont peu sollicités (en effet, le système
de freinage régénératif transforme l’énergie cinétique en énergie électrique).
Seule sa batterie doit
être régulièrement changée (le plus souvent après 8 à 12 ans ou 900 à 1 400 cycles de recharge). Pour l’achat
d’une batterie neuve, il faut compter environ 8 000 euros.
Les bornes de chargement sont le plus souvent installées sur les parkings des grandes surfaces, des hôtels ou
des concessionnaires automobiles. Grâce à elles, il est
certain que vous ne serez jamais à court d’autonomie lors de vos différents déplacements.
Des quotas de
bornes électriques ont été mis en place en Belgique et sont déterminés par le Pacte Énergétique Wallon (celui-ci
vise le passage de l’essence à l’électricité d’ici 2030). Selon une directive européenne formulée en 2014, la
correspondance entre le nombre de points de chargement publics (ou accessibles à tout le monde) et le nombre de
véhicules électriques disponibles doit être de 10 %.
Étant donné que près de 25 000 voitures électriques
circulent en Belgique, on devrait y trouver au moins 2 500 points de rechargement. Mais le pays compte plus de 4
000 bornes publiques et privées, ce qui prouve que l’objectif a été largement dépassé.
Toutefois, il
existe une difficulté majeure : la localisation des bornes. Le site Chargemap recense les points de rechargement
des voitures électriques en Belgique. En le consultant, force est de constater qu’ils sont généralement disposés
près des commerces et des parkings (un faible nombre se trouve à proximité des services publics, des gares et
des hôpitaux). En plus de cela, 23 % d’entre eux ne sont pas identifiés.
La répartition non uniforme des
bornes est également problématique. Bien que les véhicules électriques bénéficient d’une bonne autonomie leur
permettant de parcourir de longues distances, certains déplacements dans le pays nécessitent néanmoins une
recharge supplémentaire.
En ce qui concerne les stations de recharge, elles doivent non seulement
répondre aux normes et standards européens en vigueur, mais aussi disposer d’assez d’espace pour accueillir un
grand nombre de véhicules au même moment. La présence de plusieurs bornes serait également idéale.
Le marché des voitures électriques propose actuellement des modèles conçus par les plus grandes marques.
Quelques-uns ont été présentés ci-dessus.
Est-il possible de parler des voitures électriques sans mentionner le constructeur Tesla ? La Tesla Model 3 a
une autonomie de 423 à 614 km et passe de 0 à 100 km/h en moins de 4 secondes. Elle a été conçue avec un mélange
d’acier et d’aluminium, ce qui lui permet d’assurer la sécurité des utilisateurs. Elle embarque 2 moteurs
indépendants, chacun étant constitué d’un seul élément mobile (idéal pour améliorer la durée de vie et faciliter
l’entretien).
Le système de traction intégrale de la Tesla Model 3 gère numériquement la transmission du
couple aux roues arrière et avant. Cela améliore d’ailleurs le contrôle et la maniabilité.
La Renault ZOE a été commercialisée en septembre 2019 et a une particularité : le logo
de la marque a été agrandi pour cacher la trappe de recharge. Elle est équipée d’une batterie de 52 kWh et de 2
moteurs, dont un de 110 chevaux et l’autre de 135 chevaux. Grâce à cela, elle est capable de rouler sur 395
kilomètres avant de nécessiter un nouveau cycle de charge.
Mais contrairement à certaines voitures
proposées par la concurrence, la Renault ZOE n’autorise pas le tractage. Quoi qu’il en soit, cela ne change rien
à ses performances.
La BMW i3 a été conçue en 2013 et est la première voiture électrique du constructeur
BMW. Elle délivre une puissance maximale de 170 chevaux et un couple maximal de 250 Nm. Elle roule à la vitesse
de 150 km/h et son autonomie varie selon le mode de conduite choisi :
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2024 est une année difficile pour les constructeurs automobiles allemands et l’électrification est d’office pointée du doigt. Pourtant, une marque navigue à contre-courant et enregistre de bons résultats de ventes pour ses modèles électriques. Quel est le secret ?
Ce n’est un secret pour personne : la voiture électrique rencontre des difficultés à être adoptée. Elle est trop chère, mais aussi trop peu émotionnelle pour certains. Et si l’idée de Renault de remettre au goût du jour la R4, la R5 ou la Twingo était précisément ce qu’il manquait à la voiture électrique pour séduire ?
La transition électrique de l’automobile n’est pas chose aisée et il convient de bien choisir entre le PHEV et le 100 électrique. De nombreux critères peuvent influer sur ce choix.
Les véhicules électriques sont souvent perçus comme une solution pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Si c’est vrai, ça l’est en partie, car il faut tenir compte de plusieurs variables qui rendent la voiture à accumulateur plus ou moins économe en carbone.
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