Le diesel
Ce carburant a « mauvaise presse » comme on dit. Pourtant, il reste incontournable si vous parcourez plus de 30.000 à 35.000 km/an. Le diesel est adapté aux trajets autoroutiers et aux longs trajets en général. Grâce au couple que développe un moteur diesel, il sera également difficile de le remplacer complètement sur les véhicules utilitaires (pick-up, camionnettes, etc.). Les motorisations diesel les plus récentes permettent même de rejeter de l’air plus propre que lorsqu’il est entré dans le bloc et ce, grâce aux filtres à particules. Il y a tout de même un inconvénient : les filtres à particules ont des cycles pour se régénérer et donc, rejeter « en une fois » une partie des particules accumulées. Voilà pourquoi il n’est pas conseillé de rouler en diesel en ville. De plus, pour être le plus propre possible, un moteur diesel doit être bien chaud, ce qui l’exclut à nouveau des courts trajets urbains.
L’essence
Moins cher à l’achat et moins cher à l’entretien, le véhicule à essence est adapté pour les petits rouleurs (10.000 à 15.000 km/an) qui font des trajets très courts au quotidien, que ce soit en ville ou en zones péri-urbaines. Attention, toutefois, car le moteur qui émet le plus de CO2, c’est bien celui-ci (même si les constructeurs ont fait des progrès à ce niveau).
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L’hybride
Si vous n’avez pas de solution de charge à domicile ou à disposition, l’hybride classique non-rechargeable est une bonne solution, aux côtés du moteur à essence. La technologie est un peu plus chère à l’achat mais permet de réelles économies de carburant à condition d’éviter les trajets autoroutiers. L’utilisation idéale est donc semblable à celle d’un moteur à essence conventionnel.
L’hybride rechargeable
Si vous n’avez pas d’emplacement de parking réservé avec borne ou de garage avec prise, passez votre chemin ! Pour les autres, l’hybride rechargeable permet de réaliser des trajets quotidiens entre 20 et 60 km (multipliés par deux si vous rechargez au bureau par exemple) en mode 100 % électrique, tout en gardant l’autonomie du moteur à essence (ou plus rarement, diesel) pour les vacances ou les plus longs trajets. Bien sûr, le coût à l’achat est sensiblement supérieur à un moteur classique.
L’électrique
Cette fois, on franchit encore un palier concernant le prix d’investissement. Mais pour les professionnels, en Belgique, un véhicule électrique est 100% déductible. Il faudra néanmoins composer avec une autonomie souvent limitée (entre 120 et 600 km réels environ selon le véhicule) et aussi avec un faible réseau de bornes de recharges publiques. Mais si vous avez de quoi recharger à la maison (dans un monde idéal, avec des panneaux photovoltaïques) et que vous acceptez d’organiser vos trajets en tenant compte des éventuelles recharges, pourquoi pas ! Rappelons néanmoins qu’un véhicule électrique n’est jamais 100% vert, ne serait-ce que par la production des batteries, très énergivore et émettrice de CO2.
Le CNG et le LPG
Le CNG (gaz naturel comprimé) est assimilé à du gaz naturel domestique, celui que vous utilisez à la maison. De l’autre côté, le LPG (gaz de pétrole liquéfié) est, comme son nom l’indique, issu du raffinage du pétrole. Le CNG est donc plus vert (que le LPG, que l’essence et que le diesel) et permet d’entrer dans les parkings souterrains (contrairement au LPG). Mais le réseau de pompes doit encore se développer, surtout au sud du sillon Sambre-et- Meuse. Mais dans les deux cas, le prix à la pompe est intéressant car le gaz n’est pas (encore ?) soumis aux accises.
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