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Tour de Belgique: Plusieurs nouveautés, mais un esprit inchangé

Rendez-vous incontournable de la fin de saison, la sixième édition du Tour de Belgique 2017 se déroulera les 17, 18 et 19 novembre. Fidèle à sa philosophie, l’organisateur DG Sport propose une épreuve où tous les passionnés de voitures historiques trouveront leur bonheur, quels que soient leur niveau, leur expérience ou le matériel dont ils disposent.  

| Publié le 29 août 2017 | Temps de lecture : 6 min

Contrairement aux années précédentes, les participants n’effectueront plus un parcours ’’en ligne’’ mais rayonneront autour de Durbuy où ils prendront le départ vendredi 17 et passeront deux nuits. Internationalement reconnue, l’infrastructure hôtelière de la « plus petite ville du monde » offre toutes les garanties pour un accueil haut de gamme. 

Autre évolution notable, l’arrivée sera jugée à Stavelot, à quelques encablures du circuit de Spa-Francorchamps, et c’est la majestueuse grande cour de l’Abbaye – un lieu chargé d’histoire – qui servira de décor à la clôture de ce Tour 2017.

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Deux catégories 

Comme l’an passé, le règlement prévoit deux catégories : « Marathon » et « Tour de Belgique ». La première est réservée à des concurrents disposant de modèles dont le ’’body cage’’ (type de carrosserie) est antérieur au 1er janvier 1987 – c’était 1981 auparavant – à condition que leur motorisation ait aussi été homologuée avant cette date ; cette catégorie s’adresse aux équipages pouvant se targuer d’une certaine expérience de la régularité. La seconde est destinée autant aux habitués de la discipline qu’aux débutants désireux de faire leurs premiers pas à l’occasion d’une épreuve prestigieuse. Preuve de la volonté de DG Sport de « ratisser large », la date-limite de construction des véhicules acceptés dans cette catégorie est portée au 01/01/1992, ce qui autorise notamment la présence des Youngtimers.

Le programme des deux catégories sera identique, sauf la boucle du vendredi soir réservée au seul peloton « Marathon ». Ce hors d’œuvre d’environ 200 km présentera « des difficultés inédites et assez sympas », promet le directeur de course Robert Vandevorst. 

Pour le reste, les grandes lignes du Tour de Belgique sont conservées : les Regularity Tests (RT) se dérouleront sur routes ouvertes à 50 Km/h de moyenne maximum et sur circuit (par secteurs ou à 70 Km/h de moyenne). Le parcours empruntera également de nombreuses courses de côte, anciennes ou actuelles, qui seront fermées à la circulation et parcourues à 60 km/h de moyenne. Lancé en 2016, le Trophée des Circuits et Courses de Côte est reconduit et récompensera l’équipage – toutes catégories confondues – ayant réalisé les meilleures performances sur ces RT spécifiques. 

Le parcours n’empruntant que des routes revêtues (à l’exclusion des chemins de terre), des voitures proches de l’origine pourront parfaitement boucler la distance ; côté sécurité, elles devront évidemment être conformes au code de la route mais aucun équipement spécifique – arceau notamment – n’est imposé, seul le port du casque étant obligatoire lors des RT sur circuits et routes fermées.

Ultimes précisions : le système Tripy est utilisé pour le chronométrage et le road-book est réalisé entièrement en fléché métré et ne comprend aucune « ruse » susceptible de décourager les néophytes ou les étrangers ; les moyennes des RT (en ce compris les changements de moyenne) seront fournies deux semaines avant l’événement (par courriel et sur le site Internet), de même que les tables de moyenne utilisées.  Les voitures ne devront donc pas être équipées de nombreux instruments électroniques, seul un distance-mètre (Tripmaster) étant nécessaire.  

Le maître-mot : convivialité

Comme toujours, plusieurs formules de logement sont proposées aux concurrents de ce Tour dont l’organisateur entend privilégier plus que jamais le côté convivial : « Nous voulons que les participants aient de fréquentes occasions de se retrouver pour échanger leurs impressions et passer de bons moments ensembles », précise Christian Jupsin le directeur de la structure theutoise. « De ce point de vue, nous avons pu mesurer ces dernières années combien sont appréciés les repas offerts lors des pauses de mi-journée. Mais les soirées de vendredi et samedi ainsi que la réception après l’arrivée demeurent également gravées dans les mémoires… »

Enfin, DG Sport organisera à nouveau dans le cadre du Tour de Belgique une balade ouverte aux possesseurs de voitures affichant au moins 25 ans. Trois options sont présentées : le samedi 18, le dimanche 19 ou l’ensemble du week-end. Mais quelle que soit leur choix, les participants à la balade suivront le même parcours que les concurrents du Tour et pourront ainsi se plonger dans l’ambiance d’une course légendaire avant, qui sait, de s’y engager en 2018…

Les engagés, parlons-en : s’il est évidemment trop tôt pour avancer des noms, on peut sans risques annoncer la présence du gratin de la régularité. Vainqueurs en 2016, Eric Piraux-Catherine Monard (Renault-Marathon) et Stéphane Blaise-Marc Sevrin (Porsche-Tour de Belgique) sont attendus au départ. Mais ils savent déjà qu’ils devront sortir le grand jeu pour garder leur titre, la concurrence belge comme étrangère s’annonçant très affûtée.   

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