1. Assurez-vous de pouvoir charger à domicile, et optez pour une Wallbox
C’est évidemment le prérequis inconditionnel avant d’acheter une voiture électrique : pouvoir la recharger dans de bonnes conditions. Cela nécessite donc deux choses : disposer d’un endroit si possible privatif avec accès à une prise de courant (un garage ou carport est évidemment un must) et disposer d’une installation électrique adaptée à la charge d’une batterie aussi grosse. Plusieurs marques proposent d’effectuer un test (gratuit ou remboursé) de l’installation électrique avant la conclusion de la vente. Et nous ne pouvons que vous recommander d’opter pour une Wallbox : contre un coût modéré (1.000 à 2.000€), ce boîtier mural permettra de réduire copieusement les temps de charge, à quelques heures (suivant la capacité de la batterie) contre plus d’une journée sur une simple prise.
2. Les bornes publiques ne sont qu’à considérer comme solution de secours
C’est l’un des arguments les plus souvent brandis par les réticents à la voiture électrique : le maillage clairsemé de bornes de charge. Or, dans la pratique, ces bornes ne sont utilisées que pour moins de 10% des charges ; la plupart d’entre-elles s’effectuant à domicile ou sur le lieu de travail. Les bornes ne sont donc qu’à considérer comme une solution de convenance (lorsqu’elles sont gratuites et à proximité de votre destination) ou une solution de secours (bornes payantes, avec un coût au kWh élevé) incontournable lors des plus longs trajets.
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3. Rouler en électrique ne veut pas dire que vous ne polluez pas
Le marketing et le matraquage politique veulent vous faire croire qu’une voiture électrique est dépourvue de toute pollution. C’est pourtant loin d’être le cas ! En effet, si l’usage ne génère que très peu de polluants (les particules fines des pneus et des plaquettes de frein), la production du véhicule (de sa batterie notamment) est beaucoup plus énergivore qu’une voiture essence ; et l’électricité pour la faire rouler doit également être produite d’une manière ou d’une autre. Le gain global en termes de rejets de CO2 est donc directement lié à cette dernière donnée, même si la plupart des études concluent à un impact positif de la voiture électrique sur l’ensemble de sa durée de vie. Conclusion : privilégiez toujours le vélo pour aller chercher vos croissants le matin !
4. L’autonomie est sensible à vos trajets et votre style de conduite
Sujet qui fâche lorsqu’on évoque la voiture électrique : l’autonomie ! Car si les chiffres annoncés par les constructeurs sont plutôt flatteurs, beaucoup n’atteignent pas ces valeurs dans la pratique. Il faut dire que, bien plus que pour une voiture essence ou diesel, votre style de conduite et votre trajet influent sur la consommation réelle (et donc l’autonomie). Une conduite douce et prévenante, avec un usage mesuré de l’accélération et des décélérations longues pour favoriser la recharge de la batterie permettront d’en tirer le meilleur parti. De même, des trajets urbains et péri-urbains, avec décélérations fréquentes (donc des régénérations plus nombreuses) et une vitesse réduite seront nettement plus appréciés par la voiture que les longs trajets autoroutiers au-delà de 110 km/h.
Lire aussi : Les 5 facteurs qui influencent l’autonomie d’une voiture électrique
5. Des solutions existent pour les départs en vacances
Enfin, dernier point en rapport avec le précédent : les départs en vacances. Il est vrai que de nombreuses personnes partent en vacances en voiture. Pour eux, certaines marques offrent la possibilité de disposer d’une voiture thermique un certain nombre de jours par an, notamment pour ces départs en vacances. Et puis, peut-être existe-t-il une alternative intéressante à considérer : train, voiture de location, avion…
Image : VW
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