La COP26 qui se tient à Glasgow réunit donc la majorité des pays du monde, mais aussi de grands industriels afin de trouver des accords pour réduire l’empreinte carbone et donc le réchauffement climatique. Parmi les discussions, certaines ont naturellement trait aux transports (25% des gaz à effet de serre) et plus particulièrement à l’automobile.
En tout, une trentaine de pays et une dizaine de constructeurs automobiles sont attablés pour tenter de tracer une feuille de route qui permettrait de ne plus produit en 2040 que des voitures zéro émission (voitures particulières et utilitaires légers), soit plus que des électriques à batteries ou à hydrogène.
L’accord prévoit en l’occurrence que : « Ensemble, nous travaillerons pour faire en sorte que toutes les nouvelles voitures et camionnettes soient zéro émission au niveau mondial d’ici 2040, et au plus tard d’ici 2035 dans les principaux marchés ». Notons toutefois que cette déclaration insiste aussi sur le fait que l’engagement n’est pas contraignant.
On sait que l’Europe a prévu de sortir du moteur thermique à l’horizon 2035, mais on sait aussi que cette perspective ne plaît pas à tous les états membres. Quoi qu’il en soit, à Glasgow, plusieurs pays ont signé cet accord et notamment le Royaume-Uni, l’Irlande, la Suède, la Norvège et Israël.
Rappelons toutefois que ces nations s’étaient déjà engagées à la fin des ventes des voitures à moteur thermique d’ici 2030. Malheureusement, d’autres (très) grands pays n’ont pas voulu signer cet accord de sortie du thermique comme la Chine, les États-Unis, le Japon, la France ou l’Allemagne. Il semble donc que la fin du moteur thermique ne soit donc pas pour demain !
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Pourquoi cette volte-face ? En fait, les pays ne sont pas d’accord avec ce que recouvre le terme « zero emission ». En effet, la France par exemple souhaite que les voitures hybrides fassent partie de la catégorie « zero emission », ce qui signifie donc qu’il y aura toujours un moteur thermique. Idem pour les États-Unis dont l’objectif est 50% de vente d’électrique en 2030, mais pas davantage.
De grands constructeurs ne signent pas
La COP26 n’aura pas non plus réuni tous les constructeurs automobiles sur ce sujet. Certains d’entre eux ont déjà pris des engagements forts comme Ford, Mercedes-Benz, General Motors et Volvo avec une sortie programmée du moteur à combustion. Par contre, Toyota, Volkswagen et Renault-Nissan-Mitsubishi se sont désolidarisés de cette initiative, probablement en raison d’enjeux commerciaux très importants.
En effet, n’oublions pas que ces trois derniers groupes vendent beaucoup de petites voitures dans les pays moins ou peu développés, des nations qui ne seront pas du tout en mesure d’assurer la transition électrique.
Ces défections ont naturellement été très mal accueillies par les ONG qui défendent le climat qui s’inquiètent qu’elles soient le fait d’économies majeures dans le monde ainsi que de très grands constructeurs. Rappelons que, dans sa feuille de route pour parvenir à la neutralité carbone à 2050 (réchauffement limité à +1,5 °C), l’Agence internationale de l’Énergie (AIE) plaide pour la fin des ventes de voitures thermiques neuves dès 2035.
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