« En 2019, le nombre de conducteurs contrôlés positifs après un accident était de 8,8 %, contre 8,5 % en 2018. En 2010, c’était 10,9 %. On observe des pourcentages plus élevés en Wallonie qu’en Flandre et à Bruxelles : 13,7 % contre respectivement 7,2 % et 6,5 %. » : voici ce qu’annonce d’emblée Benoît Godard à nos confrères de Sudpresse. Mais si on compare les différentes provinces, on passe quasiment du simple au double entre Anvers par exemple et… le Hainaut : « Dans la province d’Anvers, on est à 7% contre 8% à Bruxelles, 15 % en province de Liège et 18 % dans le Hainaut. Ce dernier taux est énorme. Aucune province ne l’a enregistré au cours de la dernière décennie. Cela représente près d’un accident sur six, en moyenne. »
Les causes ?
Le porte-parole de l’institut Vias explique ces taux par deux facteurs : d’une part, la culture différente entre les Wallons et les Flamands et d’autre part, la densité de trafic (et de population) en Flandre qui explique la difficulté d’échapper aux contrôles. « Il y a des contrôles alcool tous les jours à Anvers. Les conducteurs sont conscients du risque omniprésent. Ils adaptent leur comportement. La mentalité n’est pas la même. En Wallonie, elle est plus méditerranéenne. » Nuançons tout de même en ajoutant qu’il n’est pas question de faire des généralités mais plutôt de pointer le doigt sur un problème de société…
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