Que les dirigeants politiques européens aspirent à une transition massive vers la conduite électrique, le plus petit des enfants le sait maintenant. À partir de 2035, aucune nouvelle voiture à essence ou diesel ne pourra être vendue dans notre région du monde (une date butoir que les politiciens flamands ont même repoussée à 2029, ndlr), même si certains pays s’opposent à cette mesure, et non des moindres.
Lorsqu’on leur demande si les voitures électriques sont une arme valable dans la lutte contre le changement climatique, la plupart des scientifiques répondent par l’affirmative. En outre, selon une enquête récente de Renault, une part toujours plus importante de la population semble adhérer à la révolution électrique.
Essentiel
Sur l’ensemble des personnes interrogées, 62% affirment “avoir déjà changé leurs habitudes pour aider l’environnement”, et pas moins de 80% pensent qu’il faudrait produire davantage de voitures électriques au cours de la prochaine décennie. En fait, 69% d’entre eux ont déclaré que les voitures électriques et les véhicules hybrides rechargeables sont essentiels pour notre avenir.
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Pourquoi les Européens veulent-ils rouler à l’électricité ?
Il est remarquable de constater que le pourcentage de personnes qui déclarent vouloir conduire une voiture électrique en raison de l’expérience plus détendue (76%) est beaucoup plus élevé que le pourcentage de personnes qui changeraient de véhicule en raison de l’aspect écologique (44%) ou des éventuelles économies (43%).
Il est tout aussi frappant de constater que plus de la moitié des personnes interrogées (54%) estiment que la transition des voitures à moteur à combustion vers les modèles électriques se fait actuellement trop lentement.
Pourquoi les Européens ne veulent-ils pas rouler à l’électricité ?
Les principaux obstacles à l’achat d’une voiture électrique sont évidents. Par exemple, 38% ne prévoient pas de conduire sans émission (ou pas encore) en raison de l’autonomie limitée de la plupart des VE.
35% évitent actuellement l’achat d’une telle voiture en raison de l’infrastructure de recharge limitée (bien que le nombre de points de recharge publics varie fortement d’un pays à l’autre, ndlr), tandis que 30% pensent simplement qu’une voiture électrique est trop chère.
D’accord, il existe maintenant des modèles abordables (avec en tête la Dacia Spring du groupe Renault, ce qui n’est pas une coïncidence) mais leur autonomie est tout sauf digne d’éloges.
À cet égard, un peu plus de la moitié des participants à l’enquête (51%) espèrent que les constructeurs prendront le relais pour rendre les modèles électriques plus intéressants.
Les Européens sont-ils suffisamment informés ?
Apparemment non. 70% d’entre eux ne savent pas s’il existe des bornes de recharge près de leur domicile, 42% ne savent pas qu’il est possible de recharger une voiture électrique à partir d’une prise de courant normale et 90% (!) ne connaissent pas la définition d’une hybride rechargeable.
Cette dernière conclusion a également été atteinte par Toyota récemment, sur laquelle nous reviendrons dans cet article.
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