En janvier 2022, les règles d’accès à Bruxelles par voie routière ont été durcies. En effet, la zone de basses émissions n’accepte plus les véhicules Diesel Euro 4 et ceux qui tentent de pénétrer dans la capitale avec ces véhicules se voient infliger une amende de 350 euros grâce au réseau de caméras ANPR qui scannent les plaques d’immatriculation.
Cela dit, ce durcissement n’a en réalité pas été rendu effectif. En effet, la Région bruxelloise fait aujourd’hui marche arrière et indique qu’elle prolonge la période transitoire jusqu’au 30 juin 2022. En clair : on peut encore venir à Bruxelles avec un Diesel Euro 4 et cela sans être sanctionné.
Des problèmes
On pourrait se demander pourquoi Bruxelles opère un tel revirement ? Du côté des autorités, on évoque plusieurs paramètres. Il y aurait eu un bug informatique qui aurait empêché d’envoyer les premières amendes et il y aurait aussi la situation de pénurie au sein du marché automobile qui empêche ou ralentit les consommateurs dans leur changement de véhicule.
Il est étonnant que la Région fasse preuve d’autant de largesses, d’autant que ses caisses sont vides et nécessitent d’être remplies rapidement. Le journal L’Écho a toutefois pu obtenir davantage d’explications, moins officielles celles-là.
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En réalité, la décision d’allonger la période de transition résulterait surtout « des dysfonctionnements de l’administration bruxelloise » peut-on lire dans les colonnes du quotidien économique. Ce serait le département Bruxelles Fiscalité qui serait chargé de la mise en application du volet répressif et celui-ci n’aurait pas été bien géré. Naturellement, personne ne fait de commentaire ou ne confirme cette information, préférant se retrancher derrière les difficultés des citoyens pour changer de véhicule. Une histoire bien belge en somme…
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