Les crises successives n’épargnent pas les citoyens. Il y a eu le Covid-19, puis la reprise économique forte qui a généré une importante inflation, une montée générale des prix qui est maintenant renforcée – et pour longtemps probablement – avec la guerre en Ukraine. Il en résulte des pénuries et des augmentations de prix assez inédites dans l’histoire récente. Or, en bout de chaîne, c’est évidemment le consommateur qui se retrouve en première ligne, mais aussi les travailleurs qui voient le fruit de leur labeur fondre comme neige au soleil.
Les budgets enflent
Dans le contexte actuel, ceux qui travaillent doivent accroître la part de leur budget alloué aux déplacements. Plusieurs médias dont la RTBF et La Libre ont mené plusieurs enquêtes auprès de ces travailleurs afin de se rendre compte de leur quotidien et des difficultés rencontrées. Et le tableau n’est évidemment pas très beau à voir, car avec la baisse de l’épidémie de Covid-19, beaucoup d’employés doivent retourner sur le lieu de travail et à nouveau parcourir des distances importantes.
Certains qui étaient d’ailleurs à 100% en télétravail doivent retourner à du 100% présentiel, ce qui va faire passer leur budget carburant de zéro à 250 euros par mois pour une distance de 40 km (soit 80 km pour l’aller-retour). Pour certains, cela représente une part importante du salaire, entre 5 et 10%. Ce qui est évidemment énorme et peut-être aussi qu’un début, car il n’est pas impossible que les prix grimpent encore dans les semaines ou mois qui viennent.
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Chercher un autre emploi ?
Dans ce cadre, beaucoup de travailleurs s’interrogent d’ailleurs sur l’intérêt de changer d’emploi afin de se rapprocher du domicile et, pour certains, pour négocier l’avantage d’une voiture de société et de la précieuse carte carburant qui l’accompagne.
Bien entendu, les indépendants ou gestionnaires de petites entreprises ne sont pas en reste avec des frais de déplacement qui explosent (+25% en moyenne), eux qui se rendent souvent en clientèle ou qui doivent faire fonctionner des machines (jardinier, entrepreneur, etc.).
Il existe donc un risque certain d’assister à une « grande démission » comme cela s’était vu aux États-Unis après la pandémie : désireux de vivre autrement, plusieurs millions de personnes ont abandonné leur emploi, créant ainsi un important déséquilibre dans sur le marché et des pénuries. Il ne faudrait pas que ce scénario se produise aussi en Belgique alors que le pays connaît déjà justement d’importantes pénuries dans certains secteurs.
Aussi des congés maladie
La situation est réellement préoccupante, car certains travailleurs sont contraints de se mettre en congé maladie, faute de pouvoir payer leur plein d’essence ou de Diesel en fin de mois. En toute logique, les personnes concernées préfèrent naturellement manger à leur faim, ce qui est naturellement une évidence. Voilà qui démontre en tout cas la détresse de certains et le paroxysme de la situation.
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