La trop forte reprise économique post-covid et les incertitudes liées à la guerre en Ukraine entraînent de grosses tensions sur les marchés internationaux. Celui de l’énergie est le premier touché par la situation avec, depuis le mois d’octobre 2021, des prix records pour le gaz, l’électricité, mais aussi le litre de carburant. Une nouvelle étape sera franchie lorsque le prix du Diesel dépassera les 2 euros par litre. Gocar l’avait déjà prédit il y a un peu plus d’un mois.
Dès ce samedi donc, le prix maximum du Diesel (B7) à la pompe présentera une hausse de 0,157 euro, atteignant un coût de 2,0840 euros par litre. Il s’agit d’un nouveau record, le précédent datant de la semaine dernière seulement, à 1,9270 euro par litre.
Les prix du gasoil de chauffage augmentent aussi à 1,1819 euro par litre pour une commande de moins de 2.000 litres (+0,0212 euro) et à 1,1513 euro par litre pour une commande de plus de 2.000 litres (+0,0211 euro).
Quand cela s’arrêtera-t-il ?
On se demande quand cette escalade des prix s’arrêtera ? Et, malheureusement, les signaux ne sont pas bons. En effet, si les sanctions occidentales vis-à-vis de la Russie ne touchent pas les produits pétroliers (ce serait se tirer une balle dans le pied), il se trouve que le pétrole russe ne trouve plus preneur à l’international. En effet, 70% de sa production resterait invendue actuellement. Or, la Russie est l’un des tout grands producteurs de pétrole avec 10% de parts de marché, soit 8 millions de barils.
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Ce gros volume de pétrole qui n’arrive plus sur les marchés ajoute aux tensions et il fait évidemment grimper les prix puisque cette situation génère un gros déséquilibre entre offre et demande, les autres pays ou organisations producteurs étant incapables de produire (beaucoup) plus et donc de combler le trou des 8 millions de barils quotidiens de la Russie.
Ces tensions précipitent donc le monde entier dans une crise sans précédent, notamment du point de vue énergétique. L’inflation, qui est déjà record ces dernières semaines, pourrait donc bien continuer de galoper si aucune mesure n’est prise ou si aucune accalmie ne se présente dans le conflit ukrainien. L’histoire va-t-elle se répéter ? Il faut se souvenir en effet qu’à la suite du choc pétrolier de 1973, l’inflation avait atteint les 15% jusqu’au début des années… 1980 ! À cette époque, le phénomène avait pu être réduit en relevant les taux à près de… 20%. Est-ce le scénario qui se profile ? On ne le souhaite évidemment pas.
Reste que le consommateur est pris dans un étau. Et qu’on ignore comment il pourra d’en extraire. L’État ne semble pas lever le petit doigt. Le mécanisme du cliquet inversé pourrait être une solution potentielle, mais elle n’est toujours pas pour l’heure envisagée. Ce qui est perçu par beaucoup d’automobilistes et de consommateurs au sens large comme révoltant.
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