Ces chauffeurs paralysent plusieurs axes de circulation depuis mercredi soir, à la suite d’une décision de la cour d’appel relative aux activités de la multinationale à Bruxelles.
Selon Uber qui annonce la fermeture de la plate-forme vendredi à partir de 18h00, l’injonction de cesser d’opérer, émise en 2015 à l’encontre d’UberPop (qui permettait à des particuliers de fournir des services de transport de passagers), s’applique également aux services de mobilité fournis par des conducteurs professionnels L VC”.
Un groupe de plus d’une centaine de chauffeurs de limousine, indépendants et travaillant pour la plateforme Uber, s’est rassemblé vers 11h00 devant le cabinet de Rudi Vervoort, situé le long du boulevard du Régent.
Invitée à un entretien
Faute d’écoute immédiate, ils ont décidé d’abandonner leurs véhicules et de se rendre à pied jusqu’à la Place Royale, au siège du gouvernement bruxellois réuni jeudi matin. Faute de réponse à cet endroit également – on ignore si la réunion était terminée ou non-, ils sont retournés au cabinet du ministre-président. La délégation a finalement été invitée à un entretien avec le ministre-président bruxellois.
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“Nous espérons une véritable concertation. Etre reçu par pure politesse n’a plus de sens. Nous demandons des solutions pour débloquer la situation. Nous sommes ouverts à un véritable dialogue”, a déclaré Asmaa Snaibi, porte-parole de l’Union des Chauffeurs Limousines Belges (UCLB), avant d’accéder au cabinet de Rudi Vervoort.
La plateforme Uber a entre-temps lancé une pétition pour soutenir les chauffeurs Uber de Bruxelles. On estime qu’à partir de vendredi, seuls 5% de la capacité actuelle des véhicules Uber circuleront à Bruxelles et dans ses environs, soit ceux liés à une licence flamande.
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