La période des vacances est théoriquement un moment où tout le monde peut enfin prendre un repos bien mérité. Se reposer donc et profiter un peu plus que de coutume de la vie. Cela dit, il arrive que des mésaventures surviennent aussi pour certains. Et ça a été le cas pour ce Belge, Arthur, comme l’indique HLN.
Ce vacancier se déplace en voiture électrique, ce qui est aujourd’hui tout à fait possible aisément grâce aux plus nombreuses bornes de recharge, mais aussi aux planificateurs d’itinéraires qui localisent les bornes et les programment les recharges en fonction du trajet.
479,60 euros pour une charge
Cela dit, se connecter à l’un des nombreux réseaux de recharge peut aussi réserver de mauvaises surprises et coûter très cher. C’est l’expérience qu’a fait un Belge, Arthur, qui a reçu une facture de 479,60 euros pour avoir chargé une seule fois dans un camping des Pyrénées françaises. L’homme n’a en réalité payé que 12,46 euros d’électricité pour recharger sa batterie, mais il n’a pas compris la tarification à la minute de la borne. La connexion était en effet facturée 30 eurocents la minute et Arthur est resté branché… 26 heures !
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L’organisation néerlandaise de la Mobilité (ANWB) a eu vent de l’affaire et elle met en garde tous les conducteurs de voitures électriques. En effet, l’organisme constate qu’il y a de plus en plus de cas de ce genre. Les plaintes s’accumulent avec des prix pour une charge qui dépassent régulièrement les 100 euros. Ce qui est évidemment inadmissible.
Plus d’attention
Naturellement, certains réseaux profitent aussi des touristes pour exagérer dans les prix. Il est donc nécessaire de toujours faire très attention et de vérifier via les applications ad hoc le prix du KWh, mais aussi l’éventuel les frais éventuels, comme le coût de la connexion. Une nuit passée à l’hôtel avec la voiture branchée la nuit peut s’avérer extrêmement coûteuse, rappelle encore l’organisation.
L’ANWB rappelle d’ailleurs que ces bornes aux frais excessifs sont principalement concentrées dans les campings et hôtels ou à proximité immédiate de ceux-ci, surtout en Allemagne, en France et en Autriche.
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Naturellement, ces redevances à la minute s’expliquent aussi par le fait qu’un nombre de plus en plus important de conducteurs de voitures électriques doivent charger. Il faut donc trouver un moyen d’opérer une rotation de manière efficace pour que chacun puisse régénérer sa batterie. Mais le problème, c’est que les tarifs ne sont pas clairement indiqués sur la borne. En manifestement, l’été 2024 a été largement marqué par ces surfacturations.
En outre, ce n’est pas parce que toutes les bornes d’une ère de recharge ne sont pas utilisées – dans le cas d’un camping ou d’un hôtel peu fréquenté par exemple – qu’il n’y a pas de frais supplémentaires. Il faut donc vraiment faire la démarche de se renseigner ou tout simplement de regarder ses notifications et d’aller systématiquement débrancher sa voiture lorsqu’elle est chargée. Cette posture permettra d’éviter les mauvaises surprises.
Arthur, le conducteur belge s’est dit scandalisé par la pratique, d’autant que le camping choisi était un 5 étoiles duquel on s’attend un certain niveau de prestation. L’homme n’hésite pas à parler d’escroquerie. On ne peut pas lui donner tort, mais cela montre à quel point le réseau de recharge public est désorganisé. Le réflexe est donc d’abord de vérifier le coût via l’application liée à la carte de recharge et puis de se brancher ou non.
Quoi qu’il en soit, cette période de flou – et de prudence – n’est que temporaire. En effet, d’ici 2027, l’Europe oblige à ce que toutes les bornes publiques puissent être mises en conformité en acceptant les cartes bancaires d’une part et, d’autre part, en affichant le coût de la recharge. Comme dans une station-service en somme.
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