Manifestement, les communicateurs et as du marketing de TinQ ont eu des idées assez géniales ces dernières semaines. La société active dans la distribution de produits pétroliers a en effet démarré la semaine en indiquant que, pendant une heure, les prix pratiqués dans certaines stations-service seraient ceux d’il y a vingt ans et ce afin de fêter les 20 ans d’existence de l’entreprise. En toute logique, vu la conjoncture actuelle et l’explosion des prix, il n’est pas étonnant que l’action ait rencontré un gros succès, provoquant même des embouteillages.
Chaque jour de la semaine, quatre autres stations du réseau de TinQ ont adopté la même approche, ce qui signifie donc une réduction de plus d’un euro par litre. L’action se termine ce dimanche, un bouquet final en apothéose puisque ce ne sont pas quatre mais vingt stations-service qui participeront. Forcément, on attend des embouteillages encore plus importants suite à cette action.
Le chaos partout
L’Algemeen Dagblad est allé jeter un coup d’œil à Veenendaal et à Utrecht, et les journalistes n’ont pu que constater le chaos total. « Le prix de l’essence ont été abaissé à 1,17 euro/litre ce qui a attiré beaucoup de monde » a indiqué le journal. Des policiers ont même été appelés en renfort pour maintenir l’ordre pour éviter les éventuelles bagarres ou disputes autour des pompes.
Les gens ont commencé à se battre ou à bloquer la route avec leurs voitures pour couper l’accès aux autres personnes intéressées. Une personne est même arrivée en courant avec des jerricans (ce qui n’était pas autorisé, ndlr) et elle a été arrêtée.
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Pour certains conducteurs, la longue attente s’est avérée être un sérieux contretemps, car le temps qu’ils patientent, l’horaire de cette « happy hour » était déjà dépassé et le carburant était à nouveau affiché aux prix du marché. Une vraie perte de temps pour ceux-là donc.
Et en Belgique ?
Ici, les prix à la pompe ne cessent de battre des records semaine après semaine. Samedi dernier, la barre des 2 euros/litre a été dépassée pour la première fois de l’histoire pour le Diesel (et le mazout de chauffage a également augmenté), ce qui rend les citoyens de plus en plus inquiets vis-à-vis de leur avenir et confort énergétique, en particulier pour les prix de l’électricité et du gaz.
Pendant ce temps, les politiciens tentent de calmer le jeu en évoquant la réintroduction du cliquet inversé qui réduit temporairement les droits d’accises sur le carburant afin de contenir les prix à un niveau supportable. De même, la TVA sur le gaz devraient être (temporairement) réduites et celles sur l’électricité devraient être définitivement ramenées à 6% au lieu de 21%.
Photo d’article : TinQ
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