Longtemps désiré, le Tesla Cybertruck a fait son entrée sur le marché il y a quelques mois. Ravis, les amateurs se sont rués sur le modèle pour lequel ils ont tout de même déboursé entre 57.390 et 96.390 dollars. De nombreux clients n’ont pas encore été livrés, car la liste d’attente est longue. Mais on se demande aujourd’hui si ces clients ne vont pas retirer leur acompte et s’encourir étant donné les problèmes que rencontre l’original pick-up de Tesla.
Si on en croit le forum « Cybertruck Owners Club », nombreux sont les possesseurs de Cybertruck à se plaindre de… la rouille. En effet, ceux-ci auraient repéré des tâches orange lorsque le véhicule reste exposé un moment à la pluie. Les retours de ce type sont nombreux et le questionnement est donc entier, surtout qu’un propriétaire s’est vu conseiller par une personne de chez Tesla de polir le véhicule pour remédier à la situation. D’autres commentaires sont encore plus surprenants : Tesla aurait connaissance du phénomène et le réseau reprendra contact avec les clients concernés lorsqu’il aura reçu les outils nécessaires.
De la poussière ?
Mais est-ce vraiment de la rouille ? Certains possesseurs de Tesla se posent la question et ils ont plutôt tendance à affirmer que ces marques sont en réalité de la poussière formée sur les panneaux de carrosserie lorsque le véhicule est transporté par train. Il s’agirait de particules métalliques dégagées par le frottement des roues du train et les rails et qui s’incrustent alors dans la peinture. Un peu tiré par les cheveux, non ?
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Photo : IA (Midjourney)
La carrosserie en acier inoxydable du Cybertruck pourrait donc devenir une nouvelle source de tracas pour les propriétaires. Tesla propose bien un film de peinture noir ou blanc qui protège les panneaux de carrosserie des rayures et des griffes. Mais ce traitement coûte 6.000 dollars. Musk avait aussi annoncé sur son réseau X (ex-Twitter) qu’un revêtement en carbure de tungstène serait proposé pour protéger le véhicule de la corrosion. Mais ce traitement n’est pas encore arrivé sur le marché. Elon Musk savait-il que la carrosserie allait rouiller ? Impossible à dire.
L’inox, ce drôle de matériau
Tesla indique dans ses conseils pour le Cybertruck que « pour éviter tout dommage à l’extérieur, éliminez immédiatement les substances corrosives (telles que la graisse, l’huile, les fientes d’oiseaux, la résine d’arbre, les insectes morts, les taches de goudron, le sel de déneigement, les déchets industriels, etc.). » Ce sont évidemment des habitudes que les utilisateurs n’ont pas. L’acier inoxydable est pourtant reconnu pour sa résistance à la corrosion, mais il n’a encore jamais été utilisé en automobile en raison des difficultés à mouler un panneau.
D’autres soucis
L’usinage du Tesla Cybertruck serait peut-être le problème. Qui serait aussi d’ailleurs à l’origine d’autres problèmes, comme les arrêtes grossièrement découpés des portes et du coffre. Certains internautes s’en sont d’ailleurs amusés en plaçant des saucisses et des carottes sur les tranches. Et arriva ce qui devait arriver : tous ces éléments ont été prestement découpés.
D’autres propriétaires pointent aussi du doigt les capacités offroad du Cybertruck qui se ferait un peu trop facilement griller la politesse par un Subaru Crosstrek Wilderness (sorte de XV haut sur pattes) ou un Toyota 4Runner. L’absence de différentiels autobloquants et d’un programme d’assistance électronique pourrait expliquer cette sous-performance par rapport aux autres véhicules.
Sur internet, les rumeurs vont vite et les truquages (comme les images générées par intelligence artificielle) ne sont pas rares non plus. Il faudra donc voir si ces problèmes se confirment. Nous serons vite fixés.
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