Économie

Les chiffres du premier trimestre révèlent une nette faiblesse dans les comptes de Ford. La division en charge des véhicules électriques semble perdre – ce n’est pas une faute de frappe – 130.000 dollars par véhicule produit ! Le constructeur automobile américain arriverait à s’en sortir grâce aux ventes de modèles à moteur à combustion. Mais pendant combien de temps ?

En s’associant au chinois Leapmotor et en lui permettant de construire ses voitures sur le sol européen, Stellantis se prépare à affronter Dacia, la marque low cost qui, jusqu’ici, n’avait jamais été concurrencée.

Il y a quelques semaines, Elon Musk annonçait l’adoption de la technique d’assemblage du gigacasting qui consiste à réduire le nombre de pièces et à économiser du temps et de l’argent. Mais l’homme fort de Tesla aurait-il parlé trop vite. Car la marque met déjà au placard cette technologie qui était pourtant prometteuse.

Tout porte à croire que l’Europe doit se préparer à une déferlante de voitures chinoises sur son marché. Certains appellent à une réaction des autorités, comme celle d’augmenter les droits de douane. Mais ceux-ci devraient être carrément démesurés recommande une étude.

La vie est-elle vraiment toujours plus chère ? Apparemment oui si on en croit une étude menée par le comparateur d’assurances HelloSafe.be qui pointe l’augmentation du coût des assurances, mais aussi des frais de réparation au cours des 5 dernières années.

Comme ses concurrents chinois, Tesla s’est lancé dans une vaste guerre des prix. Celle-ci touche aussi la Belgique où le tarif de presque tous les modèles a été abaissé de 2.000 euros. Mais la marque laisse entendre qu’elle pourrait à nouveau baisser les prix et pour une raison plutôt inattendue.

La Flandre applique depuis longtemps une taxe sur le CO2 pour l’immatriculation des voitures neuves. La Wallonie et Bruxelles adopteront bientôt un système similaire. Une telle taxe est-elle efficace ? Une étude du Bureau fédéral du Plan aboutit à un résultat surprenant.

Face à la déferlante des voitures chinoises, certains pays prennent des décisions radicales. Comme couper purement et simplement les relations commerciales avec les constructeurs automobiles chinois. Ou presque !

Volkswagen focalise actuellement une bonne partie de ses efforts sur la Chine. Grâce à son partenariat avec Xpeng, le constructeur développe une plate-forme bon marché destinée aux modèles électriques tandis qu’il investit aussi massivement dans son centre local R&D. De quoi laisser augurer que les modèles européens auront aussi bientôt des racines chinoises ?

Si la grande messe du Salon de Pékin 2024 donne l’impression d’un secteur automobile florissant, l’industrie est en réalité à la peine. C’est surtout le cas en Chine où la guerre des prix fait rage. Elle fera d’ailleurs des victimes, car certains prévoient que dès cette année, plusieurs constructeurs disparaîtront.

L’Europe envisage d’augmenter les droits d’importation sur les voitures chinoises. Ce qui sera peut-être une vaine mesure pour freiner le flot de voitures chinoises, car plusieurs marques automobiles chinoises produiront bientôt sur le sol européen. Après BYD, c’est au tour de Chery d’annoncer cette intention.

Des pirates informatiques ont réussi à voler 19 000 documents à Volkswagen. Des informations importantes sur la technologie du constructeur automobile allemand se sont ainsi retrouvées entre de mauvaises mains. Les responsables opéraient depuis la Chine.

Selon l’organisme Transport & Environment, l’Europe pourrait produire ses propres batteries en autosuffisance d’ici 2030. Mais cet aboutissement sera conditionné à des choix stratégiques qui doivent encore être posés.

À Brecht, le fournisseur néerlandais de services de recharge rapide Fastned a ouvert son premier centre avec un restaurant et des boutiques. Cela peut sembler anodin, mais en réalité, il est extrêmement difficile de mettre en place de tels services le long de l’autoroute. Il est désormais possible de se faire dorloter pendant la recharge.

La Région wallonne veut remédier à son retard en matière d’infrastructures de recharge et investit donc dans la start-up flamande Sparki. Cet investissement s’inscrit dans le cadre d’un plan visant à doubler le nombre de bornes de recharge d’ici 2026. Les stations Sparki ne sont font pas dans la dentelle puisqu’elles promettent des vitesses de charge allant jusqu’à 720 kW.