Nombre d’entre nous ont déjà entendu qu’on tombait plus rapidement malade à bord d’une voiture électrique et que la situation empirera encore à bord des voitures autonomes. On peut toutefois se demander si ce genre de théorie relève d’une construction de l’esprit ou d’une réalité ? Nous rassemblons les éléments pour y voir plus clair.
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Qu’est-ce que le mal des transports ?
Tout le monde a probablement déjà été confronté au mal des transports. C’est surtout vrai lorsqu’on est assis à l’arrière d’une voiture et que, par exemple, on lit un livre et qu’on ne fait pas attention à la route. Dans ce cas de figure, le passager est rapidement gagné par les nausées et les vertiges et, éventuellement, par les vomissements. Bref, des symptômes qui peuvent rendre le voyage très désagréable.
Le mal des transports est dû au fait que nos organes d’équilibre ont tendance à se dérégler dans un véhicule en mouvement, car les informations visuelles enregistrées ne correspondent pas au sens de l’équilibre de notre corps. Ainsi, lorsqu’on lit un livre ou que l’on surfe sur un smartphone ou que l’on fixe la personne assise sur le siège avant, il y a un décalage dans notre perception : les yeux captent un environnement stable alors que le corps détecte le mouvement de la marche.
Pour le conducteur, cette situation ne pose pas de problème étant donné que celui-ci fixe la route et que les informations réelles et enregistrées par le corps sont en parfaite correspondance. Le corps n’est donc pas surpris par les effets de la conduite. Et c’est évidemment la solution : les passagers qui regardent également la route ne souffrent pas du tout – ou alors très peu – du mal des transports.
Des réactions violentes
L’explication du mal des transports posée, on peut toutefois se demander pourquoi ce phénomène se produirait plus fréquemment à bord d’une voiture électrique ? Aucune étude scientifique approfondie n’a encore été menée à ce sujet, mais il existe des explications qui sont plutôt évidentes. La plus plausible découle notamment de l’accélération plus franche d’une voiture électrique qui réagit instantanément aux sollicitations tandis qu’elle présente aussi un couple plus marqué. Nombreux sont d’ailleurs les conducteurs qui adoptent (parfois sans s’en rendre compte) une conduite plus sportive, ce qui n’aide assurément pas.
En conséquence, le corps du passager subit des oscillations et des secousses plus brutales qui peuvent donc entraîner plus rapidement le mal des transports. La solution semble pourtant simple : si le conducteur d’une voiture électrique adopte une conduite plus calme et plus posée, ses passagers souffriront forcément moins du mal des transports.
Plus de problèmes avec la voiture autonome
Le problème est que ce phénomène risque encore de s’accentuer avec les voitures autonomes. Car à bord de ces voitures, personne ne fera attention à la route, pas même le conducteur ou le passager qui, auparavant, attentifs. Voilà qui hypothèque en tout cas clairement la notion de détente revendiquée par les constructeurs pour ces voitures autonomes.
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