Environnement

Pas de LEZ plus stricte à Anvers

La ville portuaire ne veut pas mettre ses habitants dans l’embarras avec des conditions d’accès encore plus strictes pour les voitures, parce que leur impact sur la qualité de l’air serait limité et ne coûterait qu’aux citoyens. Est-ce le début d’un revirement dans la politique des zones à faibles émissions ?

Alain De Jong Alain De Jong | Publié le 30 juin 2023 | Temps de lecture : 3 min

En 2017, Anvers a été la première ville flamande à introduire une zone à faibles émissions s’étendant au centre-ville et à une partie de la rive gauche. Progressivement, les conditions pour y entrer en voiture sont durcies.

Ceux qui ne les respectent pas et qui pénètrent malgré tout dans la ville avec leur « voiture polluante » risquent une amende. L’année dernière, pas moins de 52 000 automobilistes ont enfreint les règles de la LEZ.

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LEZ

Mesurer l’impact sur la qualité de l’air

Aujourd’hui, Anvers freine le mouvement. Ce n’est pas une coïncidence, car le gouvernement flamand travaille actuellement à renforcer les conditions d’accès aux zones à faibles émissions, en concertation avec les villes.

Cependant, la ville n’est toutefois plus convaincue qu’un nouveau renforcement de la LEZ est nécessaire pour améliorer la qualité de l’air.

L’échevin de l’environnement Tom Meeuws (Vooruit) souhaite donc commander une étude sur l’impact des mesures existantes et futures. S’il s’avère que les normes de qualité de l’air visées par la ville sont respectées, il ne sera pas nécessaire, selon lui, de renforcer la LEZ à l’avenir.

« La LEZ a toujours été un moyen d’améliorer la qualité de l’air dans notre ville, mais ce n’est pas un but en soi, a déclaré Tom Meeuws à GVA.be. Nous demandons au gouvernement flamand de réaliser une étude d’impact approfondie sur la qualité de l’air des évolutions et des mesures qui ont été ou seront prises ».

M. Meeuws pense à l’écologisation du parc automobile grâce à la LEZ et à l’approche fédérale des voitures de société, mais aussi au transfert modal selon lequel 50 % des trajets sont effectués en voiture et l’autre moitié par des moyens de transport durables. Il mentionne également le développement de réseaux de chaleur qui permettront à 10 % des bâtiments d’Anvers de ne plus être chauffés aux combustibles fossiles.

lez

Pas de dogme contre la voiture

« Nous ne voulons pas embêter davantage le citoyen ordinaire qui sort sporadiquement sa voiture et encourt des frais, explique également M. Meeuws. La décision de renforcer la LEZ doit être rationnelle, basée sur des chiffres, et non dogmatique. Si l’étude d’impact de toutes ces interventions montre qu’elles nous aideront à respecter les normes de qualité de l’air, pourquoi devrions-nous durcir les conditions d’accès ? »

Ainsi, un changement semble enfin s’amorcer au niveau politique, non pas pour chasser de manière purement dogmatique toutes les voitures des villes comme un trophée dans une bataille entre idéologies politiques, mais pour opter pour une politique environnementale pragmatique à long terme qui prend également en compte les aspects sociaux de ces mesures, de sorte que les citoyens ordinaires puissent toujours s’offrir une voiture. A suivre.

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