Environnement
La capitale française vient de franchir une nouvelle étape dans sa lutte contre la pollution (et l’automobile) en interdisant la distribution de Diesel dans de nombreuses stations-service. Un signal fort qui pourrait inspirer d’autres villes européennes. Aussi à Bruxelles ?
La commission Environnement du parlement bruxellois a voté pour un report de la zone basse émission (LEZ), permettant aux voitures Diesel Euro 5 et essence Euro 2 de continuer à circuler jusqu’en 2027. Une décision qui divise, mais qui reflète les préoccupations économiques et sociales des citoyens.
De nombreux bruxellois sont certainement très heureux du report prochain de la LEZ pour les voitures Diesel Euro 5 qui pourront encore circuler jusqu’en 2027 dans la région de la capitale. Cela dit, ce qui n’a pas été dit, c’est que ce report va aussi coûter des millions d’euros à la Région. Et donc aux habitants de Bruxelles.
Bruxelles s’apprête à repousser l’interdiction des moteurs Diesel Euro 5 à 2027 alors qu’elle était initialement prévue pour 2025. Une décision qui soulève des interrogations, alors que ces véhicules représentent 20% du trafic selon les statistiques et génèrent 40% des émissions d’oxyde d’azote. Ce qui mettrait en danger la santé des Bruxellois. Mais jusqu’à quel point ?
Le gouvernement wallon a abandonné l’idée d’une zone de basses émissions (LEZ) à l’échelle régionale. Désormais, ce sont les communes qui se voient transférer la liberté d’instaurer ou non des restrictions pour les véhicules les plus polluants. Mais avec quelles règles ? Car cette délégation pourrait aussi être le point de départ d’un vrai chaos pour les automobilistes.
La chose étant dans l’air et elle se concrétise finalement : l’interdiction de circulation des Diesel Euro 5 prévue au 1er janvier 2025 n’aura finalement pas lieu sur le territoire de la capitale. Celle-ci est reportée à 2027. Soit 2 ans de sursis pour les automobilistes qui devaient se séparer de leur ancien véhicule. Voilà qui va détendre la situation, mais aussi les tensions sur le marché de la voiture d’occasion.
Alors que les constructeurs automobiles européens se battent pour réduire leurs émissions de CO2, une nouvelle réglementation vient encore augmenter un peu plus la pression sur les industriels. Les fabricants, en particulier en Allemagne, s’inquiètent des conséquences de ces mesures particulièrement strictes sur leur compétitivité. Les constructeurs chinois échappent largement à ces contraintes. Mais comment l’industrie européenne pourra-t-elle survivre face à ces défis ?
Ces dernières années, de nombreuses décisions ont été prises pour éliminer les voitures les plus anciennes – et les plus polluantes – des villes par le biais de zones de basses émissions. Mais les LEZ pourraient-elles disparaître ? C’est ce que souhaite la majorité flamande et le dossier est sur la table des négociateurs.
L’écoconduite est-elle vraiment utile ou est-ce du temps et de l’énergie perdus ? Selon une enquête du Vif, l’intérêt de l’écoconduite est entier, car celle-ci permettrait d’économiser entre 10 et 15% de carburant tout en préservant les organes de la voiture. Potentiellement, ce sont donc des centaines d’euros qu’il est possible d’économiser.