Dans le monde d’aujourd’hui, la technologie prend le pas sur l’humain. Ou en tout cas, c’est le but rechercher : remplacer l’homme par des machines ou des ordinateurs, tout cela pour faire des économies sur la masse salariale. Cela dit, ce calcul qui vise la rentabilité ne semble pas toujours exact.
C’est l’expérience que vient de faire la ville de Liège qui a remplacé plusieurs agents de contrôle pour les parkings par des scan-cars, ces véhicules équipés de scanners qui enregistrent les plaques d’immatriculation et croisent les données avec la base de données de redevance pour les parkings. Lorsque le scan de la plaque et l’enregistrement du paiement ne collent pas, c’est l’amende.
Une série de problèmes
La ville de Liège utilise des scan-cars pour vérifier les redevances des parkings. Celles-ci ont été mises en fonction en janvier 2020 et déjà à cette époque, plusieurs problèmes avaient été relevés. Ces engins avaient dû fonctionner au ralenti pendant de nombreux mois et ce n’est que récemment qu’elles ont pu être utilisées à leur pleine capacité.
Cela dit, les choses ne se passent pas aussi bien que prévu. En effet, il y a déjà un an, plusieurs automobilistes s’étaient plaints d’erreurs récurrentes de la part des scan-cars. En janvier 2021, l’Association des commerçants liégeois demandait même leur retrait, car elles dissuadaient les citoyens de venir en ville et de faire leurs achats. Mais les scan-cars ont continué à tourner, probablement parce qu’il n’y avait pas (plus ou moins) de personnel pour assurer cette tâche.
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Persistance
Manifestement, ces problèmes persistent encore aujourd’hui avec des verbalisations erronées. Récemment, c’est un souci de certificat SSL qui a été rencontré, c’est-à-dire la garantie du chiffrement des données et donc la sécurité des informations qui transitent entre la voiture et les serveurs. Ce problème aurait duré deux semaines, entre le 21 novembre et le 3 décembre selon le média La Meuse, une période qui va coûter cher à la ville.
En effet, le défaut de certificat implique que les scan-cars n’ont pas pu croiser les données ce qui a pour conséquence d’invalider tous les PV dressés pour défaut de stationnement, soit 1.440 redevances. Résultat : la police a dû contrôler tous les PV dressés pendant ces deux semaines manuellement, ce qui n’a pas manqué de noyer le service en question. La ville vient d’indiquer que la Cellule de vérification allait être renforcée et que les nouveaux PV qui auraient été dressés indûment seraient annulés.
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