Avec la crise de la Covid-19, les délais pour passer un véhicule au contrôle technique ont été nettement allongés, car il a fallu procéder pendant une longue période uniquement sur rendez-vous. Cela dit, les autorités ont indiqué que le retard avait été rattrapé et, cet été, les centres de contrôle flamands ont rouvert leurs portes en grand sans plus aucune obligation de prise de rendez-vous. Le problème, c’est que ces « portes ouvertes » ont engendré d’énormes files et donc, des temps d’attente problématique. En Wallonie par contre, c’est toujours le système de rendez-vous qui prime et il est donc impossible de se présenter sans créneau horaire réservé.
Que ce soit en Flandre ou en Wallonie, le passage du contrôle technique reste donc problématique. Au nord parce que les files sont interminables et au sud parce qu’il n’y a pas assez de créneaux horaires disponibles, ce qui allonge là aussi les délais, même si ce n’est pas physiquement devant le centre de contrôle.
Prendre rendez-vous longtemps à l’avance
En Wallonie par exemple, les délais d’attente pour obtenir un rendez-vous sont importants : il faut 1 mois environ, quand ce n’est pas davantage. En Wallonie, cette situation est examinée de près et la ministre régionale de la Sécurité routière, Valérie De Bue (MR), a indiqué que ses services étudiaient désormais la possibilité de pouvoir prendre rendez-vous beaucoup plus longtemps à l’avance, et ce afin d’alléger la charge de travail des employés des centres, mais aussi le stress des automobilistes. Et il n’est pas question de revenir à l’ancien système comme en Flandre étant donné les files sauvages que cela génère.
Selon Valérie De Bue, les files résultent pour une grande part d’une offre insuffisante de créneaux pour le passage au contrôle. De ce fait, en ouvrant les réservations jusqu’à six mois à l’avance (au lieu de deux actuellement) voire davantage. Certains évoquent même jusqu’à un an pour que tout le monde puisse y trouver son compte… et son créneau. Cette inscription ne serait évidemment pas liée à l’émission de la convocation (qui n’aurait évidemment pas encore été envoyée), ce qui nécessiterait aussi un système de rappel pour éviter les oublis.
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Plus d’agents aussi
Pour gérer le flux – qui sera de plus en plus important dans les années qui viennent puisque le marché de l’occasion a explosé ces deux dernières années –, la Wallonie embauche aussi pour renforcer les équipes d’agents dans les centres tandis que de nouvelles lignes d’inspection verront aussi le jour, notamment à Grâce-Hollogne, Eupen, La Louvière et Mont-Saint-Guibert. Si le système de rendez-vous va donc perdurer en Wallonie, d’autres mesures sont aussi en préparation, comme celle de l’envoi des convocations 3 mois à l’avance plutôt que deux, ce qui devrait laisser aussi un peu de mou aux automobilistes.
Rappelons que passer sa voiture à temps au contrôle technique est essentiel pour ne pas être pénalisé financièrement. En effet, seuls les conducteurs qui prennent rendez-vous au moins dix jours ouvrables avant l’échéance du certificat de visite ne doivent pas payer le supplément pour présentation tardive si les délais de rendez-vous dépassent toutefois les deux semaines, ce qui est le cas actuellement. Rappelons aussi qu’en Flandre, cette règle n’existe pas, ce qui explique probablement aussi les files interminables observées devant les centres. Mais peut-être la Flandre s’en moque-t-elle puisque le dessein de certains est de privatiser le contrôle technique…
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