Chaque année, la société américaine Inrix publie son rapport sur les conditions de circulation de plus de 1.000 villes dans le monde et partant, le classement des métropoles les plus congestionnées de la planète. En 2021, Bruxelles se classait 3e ville la plus embouteillée du monde devant Moscou, New York ou Rome. Les navetteurs devaient subir en moyenne 134 heures d’embouteillages. Et ce n’est pas tout : Bruxelles était aussi la deuxième ville où le trafic était le plus lent. Une place pas vraiment enviable.
En 2022 toutefois, le classement a radicalement changé, du moins pour Bruxelles. Londres confirme pour la deuxième année consécutive son statut de ville la plus encombrée au monde : l’automobiliste londonien y perd en moyenne 156 heures par an. Chicago arrive en deuxième place, avec 155 heures perdues tandis que Paris complète ce podium 2022 avec 138 heures d’attente.
Et Bruxelles dégringole
À Bruxelles par contre, les embouteillages seraient en chute libre selon Inrix. Notre capitale dégringole en effet à la 17e position du classement avec « seulement » 98 heures de perdues dans les embouteillages. Les statistiques font donc état d’une baisse des heures perdues de –27% en 2022 par rapport à 2021 et même -30%, si on compare à la période pre-covid. Cette diminution place Bruxelles dans les 25 villes ayant vu la congestion automobile diminuer. Surprenant.
L’étude a utilisé des données anonymes de sondes GPS qui prenaient en compte les temps de trajet nécessaires pour se rendre dans les principaux centres d’emploi d’une zone urbaine et en revenir. La perte de temps calculée correspond à la différence de temps de trajet pendant les périodes de pointe par rapport aux conditions d’écoulement libre, et ce par conducteur « tracé ».
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La question qui taraude évidemment, c’est de savoir si la mise en place du plan de circulation Good Move y est pour quelque chose ? Probablement pas – ou peu –, car il faut se souvenir que les premières expériences ont été mises en place en août dernier, ce qui fait tard dans l’année et que les évaluations sont toujours en cours. Il est donc un peu tôt pour tirer quoi que ce soit comme conclusion. Et, globalement, l’avis des automobilistes est tout autre,car ceux-ci rapportent plutôt des grands axes plus congestionnés qu’auparavant vu le report du trafic des ruelles et quartiers « apaisés » sur les grandes artères.
Raison plus vraisemblable à cette baisse : le télétravail structurel désormais proposé aux employés et qui limite les jours de travail au bureau, mais aussi les prix très élevés du carburant qui ont incité cette année beaucoup d’automobilistes à trouver des solutions alternatives ou à co-voiturer.
D’autres villes belges classées
Le classement d’Inrix est assez complet et on constate que d’autres villes belges sont présentes dans ce top 1.000. Anvers par exemple occupe la 68e place, Liège le 181e, Namur est classée 205e, Mons 234e, Courtrai 388e et Charleroi 478e. Il faut d’ailleurs noter que Charleroi est la seule ville belge à avoir vu son trafic augmenter par rapport à 2019 qui constitue toujours l’année de référence avant la crise de la Covid 19.
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