Mobilité

ENQUÊTE : Plus de la moitié des Bruxellois veulent bannir les trottinettes électriques

Selon une enquête, plus de moitié des Bruxellois souhaitent la disparition des trottinettes électriques, notamment en raison du sentiment d’insécurité que celles-ci procurent.

David Leclercq David Leclercq | Publié le 13 sept. 2023 | Temps de lecture : 3 min

Les Bruxellois en ont-ils assez des trottinettes électriques ? On peut le penser, car c’est ce qui ressort d’une enquête menée par Cyclomédia, une entreprise néerlandaise spécialisée dans la prise de vue à 360° des espaces publics. Chaque année, l’entreprise publie son Urban Safety Road Index (2023 ici) qui cherche à classer les villes en fonction du sentiment de sécurité routière qui y règne. Au total, ce sont 7.515 personnes qui ont été interrogées à travers 25 grandes métropoles du vieux continent.

Selon les résultats, il apparaît que c’est à Tallin et Oslo que les habitants se sentent le plus en sécurité dans les espaces publics (87%). À l’inverse, Istanbul confère le sentiment opposé : 78% des répondants disent se sentir en danger dans les rues.

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Bruxelles et Anvers

Des villes belges ont aussi été passées à la loupe, dont Bruxelles et Anvers. A Bruxelles, il apparaît que plus de la moitié des habitants se sent en insécurité vis-à-vis des engins partagés de mobilité douce au point d’ailleurs que cette frange souhaiterait leur disparition. Concrètement, 31% des répondants bruxellois avouent se sentir en danger hors de chez eux. Ce serait un peu mieux qu’à Anvers où le phénomène semble encore plus marqué : 34%. Plus de 60% des répondants de notre capitale déconseillent aussi aux personnes de s’installer en ville si on prend en compte le critère de la sécurité routière.

Le sentiment envers les trottinettes partagées est assez négatif. En effet, 64% des habitants de Bruxelles imputent l’augmentation du nombre d’accidents aux véhicules électriques partagés, c’est-à-dire les trottinettes, mais aussi les vélos partagés. Et plus inquiétant : plus de la moitié des Bruxellois (54%) pensent même que les autorités de la capitale devraient suivre l’exemple parisien en supprimant totalement ce moyen de transport.

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Les routes aussi pointées du doigt

Le sentiment d’insécurité ne découle pas uniquement de l’usage des engins de mobilité douce. En effet, les Bruxellois pointent aussi du doigt l’état des routes est qui « susceptible d’entraîner des situations de circulation dangereuses » (60%) ainsi que les déficiences de l’éclairage public (41%). Les personnes interrogées donnent toutefois des pistes d’améliorations : segmenter le trafic, plus de pistes cyclables (ainsi qu’un meilleur état) et un meilleur marquage routier qui délimiterait mieux les zones attribuées aux voitures, aux vélos, etc.

Parmi les autres enseignements à tirer de l’étude de Cyclomédia, il y a aussi des paradoxes. Comme le fait que si le port du casque devait obligatoire pour les vélos, un tiers des répondants utiliseraient moins ce moyen de transport (alors qu’ils se plaignent de la sécurité). Plus de 20% des répondants disent aussi que l’interdiction totale de l’alcool n’améliorerait pas la sécurité routière…

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