La Wallonie dit non au contrôle technique tous les 2 ans

La Flandre a récemment fait part de sa volonté d’espacer les visites au contrôle technique et cela afin de désengorger les centres d’inspection. La Wallonie ne suivra toutefois pas la Flandre sur ce dossier. Et voici pourquoi.

Publié le 4 mars 2024
Temps de lecture : 3 min

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La Wallonie dit non au contrôle technique tous les 2 ans

Récemment, la Flandre a décidé d’espacer les visites au contrôle technique pour les voitures de plus de 4 ans immatriculées sur son territoire. Parce que les voitures d’aujourd’hui sont plus sûres et fiables ? Pas du tout. En réalité, cette mesure vise essentiellement à solutionner les problèmes d’engorgement dans les centres de contrôle technique. La Flandre a essayé maintes fois déjà de résoudre cette problématique. Mais rien n’y fait : les files continuent d’être interminables tout comme les délais pour obtenir un rendez-vous.

La ministre en charge de la Mobilité dans cette partie du pays, Lydia Peeters (Open VLD), a donc proposé d’espacer les visites au contrôle technique et de permettre aux voitures de plus de 4 ans, mais qui affichent moins de 160.000 km au compteur de passer tous les deux ans au lieu de tous les ans. La bonne pioche ? En théorie oui, puisque cette mesure éviterait le contrôle technique à plus d’un demi-million de véhicules par an. La ministre va encore plus loin et garantit qu’il n’y a aucun problème en matière de sécurité routière. « Faire inspecter son véhicule chaque année n’est vraiment plus nécessaire. Les véhicules modernes, contrairement à ceux d’il y a quelques décennies, sont équipés de technologies et de systèmes plus avancés. Un contrôle bisannuel n’aura donc aucun impact sur la sécurité routière. »

Une vision sur la sécurité routière

Cette position sur la sécurité routière n’est pas partagée par la ministre de la Mobilité en Wallonie, Valérie de Bue (MR), qui a botté en touche et indiqué que le sud du pays ne suivrait pas la Flandre sur cette mesure. « Ma volonté est de réfléchir à des évolutions en matière de contrôle technique, mais pas aux dépens de la sécurité routière », a affirmé la ministre aux députés en Commission du Parlement régional. En clair, pour la ministre, il y a donc péril en la demeure et le fait de sauter une année dégraderait la sécurité de tous les usagers.

On se demande sur quelle base tout ceci est fondé, mais on peut néanmoins l’envisager, car il est certain qu’une frange des automobilistes ne fait pas attention à l’usure des pneus ou des freins, ce qui peut s’avérer problématique. Cela dit, cette décision, on suppute que cette décision provient aussi d’un manque de communication entre les régions. Car les ministres bruxellois et wallons s’attendaient à un partage d’information avec la Flandre ainsi qu’à des échanges autour de ce dossier. Mais ils n’ont manifestement pas eu lieu.

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Bref, les automobilistes wallons qui disposent d’une voiture de plus de 4 ans devront donc continuer à se rendre chaque année pour une visite au contrôle technique. Une obligation qui est moins problématique qu’en Flandre puisque les centres de contrôle ne sont pas débordés.

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Par David Leclercq Rédacteur automobile

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