Après des mois de confinement et de travail à domicile, beaucoup de travailleurs ont repris le chemin du bureau ou de l’entreprise. C’est particulièrement vrai ces dernières semaines avec le relâchement complet des règles corona avec une vie qui est presque totalement redevenue normale.
Parce que la vie a retrouvé son cours, les bouchons sont à nouveau le lot quotidien des navetteurs. Cela dit, selon VIAS, le pays n’aurait toutefois pas retrouvé la densité de trafic d’avant la pandémie. Et les bouchons ne seraient donc pas aussi importants que précédemment.
En effet, selon les relevés de l’Institut de sécurité routière, entre 7 et 9 h du matin, le temps de parcours vers Bruxelles depuis une ville principale de Wallonie ou de Flandre est plus court. Interrogé par Le Soir, l’organisme indique qu’il faut 13 minutes de moins depuis Mons et 8 minutes de moins en provenance de Liège ou de Namur. Ce qui fait osciller les gains de temps entre 10 et 18%. En soirée, les observations sont par contre un peu plus contrastées, car, bien qu’il y ait aussi moins de bouchons, les gains sont un peu moindres.
Merci au télétravail
Selon les analyses de VIAS, cette situation est principalement due au télétravail qui s’est installé de manière structurelle (durable) au sein des entreprises. Au global, le gain estimé serait toutefois de 10% selon VIAS, ce qui est déjà un progrès. Bien entendu, le télétravail aide un peu, mais il ne permettra pas à lui seul de résorber la problématique des embouteillages. Cela dit, sa généralisation laisse toutefois augurer un caractère durable dans le temps, car ceux qui télétravaillaient auparavant ont étendu cette pratique tandis qu’ils ont été rejoints par de nouveaux télétravailleurs.
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Cela dit, on ne peut s’empêcher de penser que la situation actuelle est aussi le fait des prix des carburants qui ont explosé ces dernières semaines. Dans ce cadre, de nombreux navetteurs cherchent des solutions pour soulager leur budget carburant, notamment par le biais de co-voiturage, de transports alternatifs (en commun), voire même de congés « maladie » dans les cas les plus critiques. Il n’est pas non plus impossible que certains travailleurs modifient leurs horaires afin de passer moins de temps dans les embouteillages et ainsi d’économiser du carburant.
Interrogée par Le Soir, la SNCB confirme le soudain engouement pour le train depuis l’explosion des prix du carburant. Aucun chiffre précis n’est disponible, mais les intéressés constatent que les parkings de co-voiturage sont davantage remplis, que les voitures roulent moins souvent et aussi moins vite précise encore VIAS.
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