L’intelligence artificielle est en train de s’infiltrer dans tous les secteurs. Comme toute nouvelle technologie, elle fait peur à certains qui estiment qu’elle va remplacer des hommes et des femmes et donc avoir raison de nombreux emplois. C’est souvent l’idée qui plane lorsqu’une nouvelle technique est introduite. Mais rappelons que ça ne s’est pas produit avec l’arrivée d’internet. Le réseau nous a surtout facilité la vie, appris à travailler plus vite tandis qu’il a aussi créé de nombreux emplois.
Quoi qu’il en soit, l’intelligence artificielle vient un peu en complément d’internet dans le sens où elle va permettre de calculer plus vite plus de choses et en intégrant plus de paramètres. L’IA a déjà fait son entrée dans nos voitures et nos smartphones, mais elle va aussi le faire dans les centres de gestion du trafic automobile, comme c’est le cas en Wallonie au SPW Mobilité.
Anticiper les bouchons
Actuellement, deux départements du Service public de Wallonie clôturent une expérience de six mois qui vise à prédire en temps réel l’apparition des bouchons en utilisant l’intelligence artificielle.
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Selon SudInfo et la RTBF qui ont pu rencontrer les équipes en charge du projet, lorsque les équipes humaines actuelles détectent un ralentissement, il est déjà trop tard et celui-ci se mue inexorablement en bouchon. Dans le cadre de l’expérience menée, il s’agit d’utiliser un réseau de caméras et de confier les images à l’intelligence artificielle pour que celle-ci détecte à l’avance le ralentissement qui va se former.
Concrètement, l’IA est plus capable que l’humain de comptabiliser le nombre de véhicules qui passent et leur vitesse et elle peut donc calculer finement la suite du scénario. Objectif : mettre au point un modèle d’IA qui détecte les conditions propices à la formation d’un ralentissement. De quoi l’éviter ? Non, pas encore, mais au moins de la communiquer 15 minutes avant qu’il ne se forme. C’est déjà ça !
60 minutes avant ?
Jusqu’ici le test en est tous cas concluant, car l’IA est capable de prédire le ralentissement jusqu’à 60 minutes avant sa formation. C’est le fait de simulation et d’un apprentissage par la machine. Mais l’idée est d’aller plus loin et de ne pas alimenter l’IA qu’avec des images. En effet, les porteurs de projet comptent aussi ajouter d’autres informations dans les paramètres de calcul, comme le nombre précis de voitures (avec des boucles de comptage dans la chaussée), avec les conditions météo et même avec des comportements observés au volant sur certaines portions de routes.
Nourrie par tous ces éléments, l’IA devrait être capable à terme de pouvoir anticiper les bouchons en fonction de l’intensité des précipitations. Dans le même ordre d’idées, les zones de chantier pourraient aussi prochainement être analysées avec la proposition d’un itinéraire bis aux automobilistes qui seraient alors sûrs de ne pas tomber dans un bouchon. Nous, on dit oui au progrès. Et vous ?
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