On le sait : les automobilistes belges sont de plus en plus surveillés pour ne pas dire traqués. Les autorités se montrent plus sévères tandis qu’elles se sont adjoint ces dernières années les services de nouvelles technologies particulièrement efficaces pour verbaliser. On pense aux radars-tronçons, aux caméras ANPR, etc.
Premier constat : l’année 2023 a été un record puisque les polices fédérales et locales ont enregistré 8,42 millions d’infractions au Code de la route, soit une augmentation de +10,6% en un an seulement. L’étau se resserre donc et surtout pour les excès de vitesse qui représentent 80% des infractions, soit 6,88 millions sur le total référencé. C’est 11,8% de plus qu’en 2023. Comparativement à 2017, le nombre d’excès de vitesse a donc doublé, ce qui est évidemment le fait de l’automatisation croissante des contrôles.
Petites infractions ?
Cela dit, le Belge n’est pas non plus un grand bandit de la route : la majorité des infractions d’excès de vitesse sont mineures puisque dans 70,5% des cas, le dépassement se situait entre 1 et 10 km/h. Dans 22,4% des cas, le dépassement était compris entre 11 et 20 km/h, dans 5,1% des cas entre 21 et 30 km/h, dans 1,2% entre 31 et 40 km/h et, enfin, dans 0,5% des cas il s’agissait d’un excès de plus de 40 km/h.
Publicité – continuez à lire ci-dessous
La conduite sous influence, qu’elle soit due aux drogues ou à l’alcool, reste un fléau sur nos routes. Mais, bonne nouvelle, le nombre d’infractions relatives à ces défauts est resté plutôt stable par rapport à 2023 : 46.712 personnes verbalisées pour l’alcool et 12.636 pour la drogue. Mais comme on le sait, ces statistiques sont peu représentatives, car il ne s’agit que de la partie émergée de l’iceberg.
Dans les cas de consommation d’alcool ou de substances illicites, on constate que les hommes sont surreprésentés : ils représentent 80,5% des cas positifs lors des contrôles et 91,5% lorsqu’il s’agit des drogues. La police relève aussi que le nombre d’infractions pour usage du GSM au volant reste stable (114.678) ce qui s’explique aussi par le peu d’automatisation des contrôles de ce type pour des raisons – jusqu’ici – de protection de la vie privée.
En revanche, les statistiques de la police soulignent une forte augmentation des infractions liées aux signaux d’interdiction (318,676, soit +42,5% de plus qu’en 2022) ou d’obligation (20.801, soit +51,1%). C’est là aussi le fait de la multiplication des nouvelles technologies et en particulier des caméras ANPR ou de surveillance classiques. Bref, l’automobiliste belge est donc plus surveillé que jamais et s’ils ne s’habituent pas à cette surveillance de plus en plus appuyée, ce sera au détriment de leur portefeuille.
À la recherche d'une voiture ? Cherchez, trouvez et achetez le meilleur modèle sur Gocar.be