Manifestement, les automobilistes optent désormais de plus en plus pour la location d’équipements automobiles plus que pour l’achat. Selon Sud Info, c’est ce que le groupe Auto5 bien implanté en Belgique a constaté l’hiver dernier avec une augmentation de 60% des locations de chaînes à neige. En toute logique, le groupe se fonde sur cette évolution des comportements pour élargir sa gamme de matériel à louer, dont les coffres de toit qui sont aussi de plus en plus prisés pendant les vacances, sachant que 45% des Belges partent l’été en voiture.
Combien cela coûte-t-il ? Pas si cher en réalité puisqu’il faut compter environ 100 euros de location pour une période de 15 jours, le tout en ayant la certitude de disposer d’un équipement récent, mais aussi des barres de toit adaptées ainsi que de l’aide au montage et au démontage. Car le coffre seul ne suffit évidemment pas, il faut aussi les barres d’arrimage et celles-ci sont souvent très différentes d’un modèle à l’autre.
Des économies
En optant pour la location, les automobilistes évident de s’encombrer avec un matériel souvent coûteux. Car pour un bon coffre de toit, il faut souvent compter un minimum de 500 euros, somme à laquelle il faut ajouter les barres de toit qui oscillent entre 150 et 300 euros selon les modèles et la qualité recherchée. Ce n’est donc pas rien. Et il faut aussi pouvoir stocker ces pièces lorsqu’elles ne sont pas utilisées, c’est-à-dire environ 48 semaines par an (si on part sur une base de vacances de 4 semaines annuelles, ce qui est déjà optimiste).
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Cette pratique n’est évidemment pas que bonne pour le portefeuille, mais aussi pour la planète puisqu’un même équipement est utilisé de nombreuses fois. On évite donc aussi le gaspi.
Et les électriques ?
Si les coffres de toit sont si populaires, c’est parce que les voitures ne sont plus aussi grandes que précédemment. Certes, elles sont toujours aussi encombrantes en taille, mais la taille d’un SUV aujourd’hui ne permet pas de proposer un coffre aussi vaste que celui d’un monospace d’hier. Il faut donc pour les utilisateurs pouvoir trouver de l’espace ailleurs. Le coffre de toit est donc une très bonne solution, même s’il augmenter forcément la consommation puisque celui-ci augmente la résistance à l’air. C’est logique.
Si ce paramètre importe peu aux conducteurs de voitures thermiques, il sera en revanche bien plus ennuyeux pour ceux qui roulent en électrique où l’autonomie est un facteur très important. Pour ces derniers, le coffre de toit est en effet à oublier et il faut dès lors mieux se tourner vers une autre solution : le coffre d’attelage qui se fixe directement sur le crochet de remorquage. Étant donné que celui-ci s’inscrit dans le sillage de la voiture (et dans sa traînée aérodynamique), il est nettement moins perturbateur pour la consommation d’énergie et l’autonomie sera donc beaucoup moins dégradée. Naturellement, cela nécessite la présence d’un attelage.
Photo : Westfalia
La répartition de la charge
Il est important de rappeler qu’une bonne répartition de la charge est essentielle au niveau de la sécurité. Le poids admissible par un pavillon est en général limité à 70 ou 80 kg. Il y a donc lieu de placer les objets lourds dans la voiture et les légers dans le coffre de toit. Il faut aussi penser à bien répartir le poids dans le coffre implanté sur la galerie : là aussi, les objets les plus lourds lourds doivent être au milieu pour centrer la charge qui se trouve en hauteur et qui peut être de nature à déstabiliser le véhicule. Se déplacer avec un coffre de toit nécessite donc des précautions, notamment dans les parkings souterrains. Une fois à destination, il est toujours conseillé d’ôter le coffre de toit, afin d’économiser du carburant ou de l’électricité si la voiture est électrique.
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