Y a-t-il trop de voitures à Bruxelles ?

Les automobilistes bruxellois ne semblent pas découragés par les bâtons que le Gouvernement régional tente de mettre dans leurs roues. L’Institut bruxellois des Statistiques et d’Analyse a comptabilisé 627.188 véhicules au mois d’août 2020, soit un chiffre en légère hausse depuis 2015. Cela signifie-t-il que la voiture résiste ? Pas exactement, car il faut mettre ces chiffres en perspective.

Publié le 13 octobre 2021
Temps de lecture : 3 min

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Depuis plusieurs années, les Gouvernements bruxellois successifs tentent de bouter la voiture hors des murs de notre capitale : réduction du nombre de places de parkings, entraves à la circulation, etc.

Cela fonctionne-t-il ? A priori, on aurait tendance à répondre non lorsqu’on observe les chiffres livrés par révèlent l’Institut bruxellois des Statistiques et d’Analyse (IBSA). Ses relevés indiquent en effet qu’en août 2020, on comptait 627.188 véhicules en Région bruxelloise, un chiffre en légère augmentation depuis 2015.

Depuis 2005, le nombre de véhicules aurait d’ailleurs augmenté de 7% dans la capitale, ce qui aussi beaucoup moins que dans les autres régions. Cela signifie-t-il que les automobilistes résistent ? Oui et non, car il faut aussi mettre ces données en lien avec le nombre de résidents. Et à Bruxelles, le nombre d’habitants a justement nettement augmenté depuis une vingtaine d’années.

Ce qui signifie que le ratio voiture/ménage a tout de même diminué au fil des ans. « Alors qu’au cours de la période 1999-2004, 75 % des ménages bruxellois possédaient au moins une voiture, ce pourcentage est descendu à 55 % en 2012-2016 puis à 46 % en 2014-2018 » indique le site de Bruxelles-Environnement.

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Le Diesel, grand perdant

Les chiffres de l’IBSA montrent aussi un changement dans les habitudes des automobilistes bruxellois. En effet, le Diesel qui était la motorisation privilégiée autrefois n’a plus la cote. Et c’est logique : le marché connaît aujourd’hui un renversement, tout simplement parce qu’on a compris que les Diesel polluaient plus et qu’elles seraient autorisées à circuler moins longtemps que les « essence » (législation).

En outre, les primes qui existaient jusqu’en 2011 pour les voitures Diesel ont toutes été supprimées, ce qui rend l’achat d’un modèle Diesel sensiblement plus onéreux.

Dans ce contexte, les modèles hybrides sont de plus en plus plébiscités, même s’il faut aussi avouer que Bruxelles manque cruellement d’infrastructures de recharge (pour les plug-in). Cela dit, un vaste plan de déploiement de bornes a été récemment entériné : d’ici 2035, 11.000 bornes devraient être installées.

Plus de véhicules en Flandre

Dans les autres régions du pays, le nombre de voitures a davantage crû qu’à Bruxelles. C’est surtout le cas en Flandre : entre 2005 et 2020, on est en effet passé de 3.671.235 véhicules à 4.788.093 en 2020, soit une augmentation de 30% !

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Par David Leclercq Rédacteur automobile

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