Mobilité
Nombreux sont les politiciens qui rêvent d’une ville sans voiture. Et, progressivement, ceux-ci y parviennent, notamment en élargissant et en durcissant les zones de basses émissions. Mais une ville sans automobile est-elle vraiment envisageable ? A priori, rien n’est impossible, mais l’absence totale d’automobile pourrait poser bien des problèmes, quoi qu’on en pense.
La Flandre change encore les règles du contrôle technique. Après des visites espacées tous les deux ans pour les voitures de moins de 160.000 km, les automobilistes ayant reçu un carton rouge ne devront plus repasser la voiture dans un centre de contrôle après les réparations. Le garagiste pourrait lui-même octroyer une carte verte…
Depuis plusieurs années, le budget mobilité est censé convaincre les possesseurs de voitures de société d’abandonner leur véhicule au profit d’abonnements aux transports en commun, d’interventions dans leur loyer et même d’argent cash. Certes, la formule progresse, mais de manière ténue.
Partout en Europe, les grandes villes prennent des mesures pour éliminer les voitures du centre-ville. La fin d’une ère ? Pas à Berlin où les autorités font marche arrière en remontant la vitesse de 30 à 50 km/h et en construisant une nouvelle autoroute urbaine. Mais pourquoi ?
Le gouvernement se félicite sans doute d’avoir trouvé un accord qui bride l’augmentation de l’ATN relatif aux voitures de société. Cela dit, cette limitation sera de courte durée, car toutes les spécialistes prévoient déjà de copieuses augmentations dès 2025. Et là, il n’y aura plus d’élections qui justifieront une intervention de dernière minute…
Récemment, VIAS a conseillé au gouvernement d’interdire détecteurs de radars de type Coyote ou Waze sur le territoire belge. Selon l’Institut, ceux-ci seraient contre-productifs et dangereux. Mais ce n’est pas tout à fait ce que montrent les chiffres relevés par Coyote…