La voiture autonome reste actuellement un rêve pour tous les constructeurs et, peut-être, pour une frange des automobilistes. Cette technologie reste en effet très complexe à développer tandis qu’elle pose aussi de sérieuses questions d’éthique. En effet, en cas d’accident inévitable – car il y en aura –, la voiture devra prendre une décision. Mais laquelle : protéger le cycliste, le piéton ou les occupants du véhicule ? Rien que sur l’aspect juridique, les discussions seront longues et probablement âpres.
Par ailleurs, bien que la technologie progresse, elle manque encore de fluidité et, on l’a déjà constaté, elle se trompe parfois et s’avère être à l’origine d’accidents ou de blocages comme on a déjà pu le voir plusieurs fois dans les rues de San Francisco où les voitures autonomes d’essai sont relativement nombreuses.
Une chimère ?
On ignore toujours quand la voiture autonome arrivera sur nos routes et sera disponible pour le grand public. Cela apparaît d’ailleurs secondaire dans le sens où l’industrie doit d’abord trouver des solutions pour décarboner ses véhicules.
Cela dit, certains constructeurs mettent malgré tout les bouchées doubles sur la conduite autonome. C’est le cas de quelques Allemands, mais aussi des Chinois et, bien entendu, de Tesla qui défend l’Autopilot depuis des années. Chez le constructeur américain, la conduite autonome est appelée désormais FSD (pour Full Self-Driving) et on ne peut que constater les progrès qui sont réalisés au fil des mois.
Publicité – continuez à lire ci-dessous
Plusieurs niveaux
Pour l’heure, il faut rappeler que les dispositifs de conduite autonome de niveau 2 sont les plus répandus. Ils permettent à la voiture de rouler seule sur les voies rapides, à condition de garder les mains sur le volant. Le conducteur doit évidemment aussi regarder la route. Mais Tesla semble déjà être très avancé sur le stade suivant, le niveau 3 qui permet à la voiture de circuler sans aucune intervention du conducteur, et plus uniquement sur les autoroutes. Actuellement, ce FSD de niveau 3 est uniquement disponible aux États-Unis. Il est certes aussi autorisé en Europe, mais jusqu’à une vitesse de 130 km/h et les voitures qui le proposent se comptent sur moins des doigts d’une main (les Mercedes EQS et Classe S).
Jusqu’ici, Tesla a surtout essuyé des critiques quant à son FSD. C’est en tout cas, ce qui ressort dans les articles de presse autant que sur les réseaux sociaux. En son temps, on avait même évoqué la publication d’une vidéo truquée.
Nouveau test
Dès lors, pour en avoir le cœur net, le site Whole Mars Catalogue a remis à l’épreuve une Tesla équipée du FSD. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les images publiées sont bluffantes. En effet, au cours des 5 minutes de vidéo, on constate que la voiture réagit avec fluidité, rapidité et qu’elle s’adapte parfaitement à son environnement. D’accord, sur l’autoroute, ces performances étaient déjà d’actualité, mais ce qui est nouveau, c’est le comportement de la voiture sur les routes secondaires où tout est bien géré, même les virages serrés.
Elon Musk continue à croire dans la voiture autonome. Il avait d’ailleurs annoncé que les deux derniers niveaux de conduite autonome seraient atteints à la fin de 2023. Évidemment, c’était (encore) un coup de bluff. Mais il n’empêche, les progrès sont surprenants ! Là aussi, il y a une course qui se joue, sachant que les Chinois ne sont pas loin derrière et notamment BYD. Jetez vraiment un œil sur cette vidéo !
À la recherche d'une voiture ? Cherchez, trouvez et achetez le meilleur modèle sur Gocar.be