Niveau 1 : assistance au conducteur
Les systèmes actifs d’aide à la conduite sont devenus monnaie courante. Pensez, par exemple, au régulateur de vitesse adaptatif, qui freine ou accélère également la voiture en fonction du véhicule qui la précède, ou à l’assistant de maintien de voie, qui maintient la voiture entre les lignes marquées au sol (Lane Keep Assist en Anglais).
Lorsqu’il utilise ces systèmes, le conducteur doit toujours garder le contrôle du véhicule et garder un œil sur le trafic. Toute responsabilité incombe à cette personne.
Niveau 2 : conduite semi-autonome
Une voiture de niveau 2 peut effectuer des tâches plus complexes qu’une voiture de niveau 1. Elle est capable de combiner les fonctions ci-dessus de manière plus ou moins fluide et de conduire seule pendant un certain temps : maintien de voie (aussi dans les virages), freinage et accélération, mais aussi dépassement d’autres véhicules, freinage d’urgence, stationnement automatique sans que le conducteur n’ait à toucher le volant… Le système semi-automatique le plus connu est sans aucun doute le système Autopilot de Tesla.
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Même dans ce cas, le conducteur reste responsable, car il doit toujours garder le contrôle et faire attention à la circulation.
Niveau 3 : conduite autonome conditionnelle
Le troisième niveau est le niveau le plus élevé actuellement autorisé en Belgique. La conduite autonome de niveau 3 signifie que la plupart des tâches de conduite sont effectuées de manière autonome et sans intervention humaine. Le véhicule dépasse, freine, accélère, prend des virages et ainsi de suite.
La grande différence avec le niveau 2 est que le véhicule surveille l’environnement tout seul, sans que le conducteur n’ait à le faire. Cela permet à la personne de détourner son attention du trafic, ou du moins jusqu’au moment où le système détecte un problème nécessitant une intervention humaine. Dans ce cas, un signal est donné et le conducteur doit reprendre les commandes immédiatement. L’inverse est également possible : la voiture prend le contrôle de la direction à la place du conducteur si cela s’avère nécessaire.
Niveau 4 : conduite autonome dans certaines zones
Le niveau 4 n’est pas autorisé pour l’instant. À ce niveau, une voiture doit être capable de conduire de manière totalement autonome, même sur de longues distances et en utilisant le « geofencing », où des frontières invisibles sont fixées par géolocalisation. Si vous quittez cette zone, vous devez à nouveau conduire vous-même.
Le conducteur peut reprendre le volant, mais s’il n’est pas en mesure de le faire (par exemple parce qu’il dort ou qu’il est souffrant), la voiture trouvera un endroit « sûr » où se garer, comme un parking.
Le niveau 4 signifie que le conducteur devient réellement un passager et que la voiture fonctionne de manière autonome. En principe, vous pouvez même dormir à bord en tant que passager.
Niveau 5 : conduite entièrement autonome
Ce sera le niveau le plus élevé, avec des trajets où les passagers n’auront plus aucun contrôle sur le véhicule. Il n’y aura plus de volant ni de pédales. D’ici là, la technologie sera si avancée que toutes les tâches de conduite pourront être effectuées par la voiture, y compris la gestion de situations extrêmement complexes. Pour être clair, nous n’en sommes pas encore là.
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