Retour il y a 30 ans. Fin 1994, Audi dévoile le successeur de la très appréciée 80 : l’Audi A4. Avec ce modèle décliné en berline à quatre portes et en version break, la marque aux quatre anneaux s’attaque aux Mercedes Classe C et autres BMW Série 3. Ce qui a été un vrai succès, même si certains designs ont moins plu (la version B7 notamment) ou que la dernière génération (B9) a perdu du terrain face à la concurrence. Audi a donc décidé de remettre de l’ordre, surtout dans un contexte de transition vers la voiture électrique.
Nouvelle nomenclature
L’année 2024 sera charnière pour Audi, notamment avec le lancement du Q6 e-tron qui inaugure une nouvelle génération de modèles électriques basés sur la plate-forme PPE (Premium Platform Electric) développée en collaboration avec Porsche. La gamme s’élargit donc, ce qui pousse Audi à revoir l’appellation de ses modèles. Désormais, ce seront en effet les chiffres qui détermineront les modèles électriques et thermiques. Dans cette logique, les nombres pairs correspondront aux modèles électriques, les nombres impairs aux modèles thermiques. Résultat : la nouvelle Audi A4 s’appellera en fait A5, même si une nouvelle A4 (donc 100% électrique) est en arrivage pour dans quelques mois. Mais alors, que deviennent les actuelles A5 Coupé, Cabriolet et Sportback d’aujourd’hui ? Elles n’auront tout simplement pas de descendance.
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Plus de quatre portes
La nouvelle famille A5 fait donc ses débuts en quatre variantes : A5 et S5 berline et A5 et S5 Avant (break). Ces modèles sont les premiers construits sur la plate-forme Premium Combustion (PPC) et ils sont plus encombrants que précédemment : 4,83 m, soit 6,7 cm de plus en longueur pour chacune des deux versions de carrosserie. Par rapport à la toute première A4 de 1994, la différence atteint les 35 cm.
Il faut en outre noter que, contrairement à la précédente, l’A5 berline n’est plus une quatre portes. Audi opte en effet pour un grand hayon, comme c’est le cas pour l’actuelle (et finissante) A5 Sportback, ce qui découle probablement du désaveu du public pour les berlines classiques. La nouvelle A5 Berline est donc pareille à l’A5 Sportback, alors que l’A5 Avant conserve les caractéristiques d’un break traditionnel.
Signaux lumineux
La face avant se caractérise par une large calandre Singleframe aux proportions nettement aplaties et sertie d’une structure en nid d’abeille. Audi opte pour une signature lumineuse singulière avec le choix de feux diurnes LED à l’avant et de feux OLED à l’arrière et qui privilégie une bande lumineuse continue sur toute la largeur du hayon. Il s’agit de signatures lumineuses dites « numériques » dans le sens où elles permettent de personnaliser l’éclairage arrière, comme sur le Q6 e-tron.
Quatre écrans
L’habitacle est quant à lui tapissé d’écrans. L’écran panoramique central de l’Audi MMI présente un design incurvé et utilise la technologie OLED. D’une largeur de 14,5 pouces, il est accompagné par l’écran de l’instrumentation (11,9 pouces). En option, un troisième écran (10,9 pouces) est disponible face au passager avant. Et il y a encore l’affichage tête-haute configurable. Le conducteur peut d’ailleurs contrôler une partie des fonctions du système d’infodivertissement via cet affichage tête-haute.
Pas électrique
Les modèles A5 sont électrifiés, mais pas 100% électriques, on l’aura compris. Les moteurs sont électrifiés (PTG) avec une hybridation légère (48 V, 1,8 kWh pour la batterie) et permet une conduite occasionnellement électrique, ce qui contribue à réduire la consommation. Mais il y a un autre avantage : cette électrification donne aussi un coup de boost de 24 ch. En phase de ralentissement, les groupes PTG renvoient de l’énergie vers la batterie, de sorte que les manœuvres peuvent être 100% électriques. Le moteur d’entrée de gamme est le 2.0 TFSI de 150 ch.
Ce même quatre cylindres est aussi réglé pour 204 ch. On notera que la version 150 ch est une traction, mais que les versions plus puissantes donnent le choix entre deux ou quatre roues motrices. Dans tous les cas, c’est une boîte automatique à double embrayage qui est fournie. L’A5 conserve une version Diesel, mais uniquement avec le coupleux 2.0 TDI (204 ch), déclinable au choix en traction ou en Quattro. Et pour les amateurs de sensations (plus) fortes, Audi propose la S5 avec un 3.0 V6 TFSI (367 ch) associé à un différentiel à vectorisation de couple (sport quattro).
Pour quand ?
Ces trois propositions mécaniques seront disponibles dès le lancement et deux versions hybrides rechargeables capables d’une autonomie électrique de 100 km seront commercialisées dans un deuxième temps. L’A5 ne se fera pas désirer très longtemps puisqu’elle apparaîtra dans les concessions dès ce mois de novembre tandis que les commandes peuvent déjà être passées dès cette fin juillet 2024. C’est à ce moment que les prix seront connus. À titre d’information, en Allemagne, la 2.0 TFSi de base coûte minimum 45.200 euros, soit 3.400 euros de plus que l’ancienne A4.
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