La relance économique post-covid et la guerre en Ukraine ont entraîné de très fortes tensions sur les marchés internationaux de l’énergie : les prix de tous les produits sans exception atteignent des sommets sans précédent. Les consommateurs sont évidemment pleinement impactés par cette nouvelle crise énergétique et les prix records affichés à la pompe. Depuis ce week-end, le prix d’un litre de Diesel a atteint désormais 2,0840 euros. C’est une situation totalement inédite qui fait durement souffrir le portefeuille des automobilistes.
Toutefois, les choses pourraient évoluer positivement malgré la situation, car, comme on le sait, plus de la moitié du prix du litre payé à la pompe est composé de taxes : accises et TVA. En clair, le découpage du prix à la pompe nous montre que c’est le gouvernement qui tire majoritairement profit des prix élevés à la pompe, et ce aux dépens des citoyens qui doivent supporter une imposition toujours plus lourde.
Le système de cliquet inversé
Il existe bien évidemment une solution à ce problème : le mécanisme du cliquet inversé. Selon ce principe, à partir d’un certain niveau de prix déterminé par les autorités, les accises sur le carburant peuvent être réduites de façon à ce que le prix à la pompe diminue pour alléger la pression sur le consommateur.
Jusqu’à présent, le mécanisme du cliquet inversé avait été mis sur la table du gouvernement, mais celui-ci n’a pas été activé, probablement parce que la coalition de la Vivaldi essaie de compenser par tous les moyens les dépenses extraordinaires nécessitées par la crise du coronavirus. Toutefois, des voix s’élèvent de plus en plus, car l’automobiliste est aujourd’hui étranglé par les tarifs élevés des carburants.
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Ainsi, le président du MR, Georges-Louis Bouchez, a fait part de sa position sur ce dossier et indiqué qu’un prix maximum de 1,60 euro/l pour le Diesel constituait une nécessité. « Aujourd’hui, 6 millions d’automobilistes sont pris en otage et le pouvoir d’achat des classes moyennes est en jeu. Tous les gouvernements doivent de toute urgence réduire la taxation sur les véhicules thermiques, car celle-ci devient intenable pour notre population ».
À ces fins, Georges-Louis Bouchez propose d’activer (enfin !) le mécanisme du clic inversé et donc réduire les droits d’accises sur les carburants pour limiter les fortes hausses de prix. Bouchez souhaite en outre plafonner le prix du Diesel à 1,60 euro/l, soit 40 centimes de moins qu’actuellement.
Le président du MR souligne également que cette mesure n’aura pas d’impact budgétaire, car le gouvernement perçoit depuis des mois des revenus confortables issus de la TVA sur les prix du carburant, ce qui devrait compenser l’activation du cliquet inversé. Si les prix à la pompe baissent à nouveau par la suite, le système de cliquet pourrait bien entendu à nouveau être relevé.
Reste à voir si les autres partis du gouvernement accepteront la proposition du MR et de Georges-Louis Bouchez et s’il prendra enfin les mesures qui s’imposent pour stabiliser les prix des carburants sur le long terme.
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