Comme c’est souvent le cas en période de crise, l’homme de la rue souffre. Ceci est également vrai dans le contexte actuel avec la flambée des prix de l’énergie qui pèse lourdement sur le budget familial.
L’indexation automatique, qui garantit l’ajustement des salaires, des pensions et des prestations en cas de forte hausse des prix, est en principe le moyen le plus efficace de contrer la perte de pouvoir d’achat dans une période où des biens essentiels tels que l’énergie subissent soudainement d’énormes augmentations de prix.
C’est ce que confirme une nouvelle étude de la KU Leuven, qui démontre en même temps un autre phénomène bien connu : les classes moyennes bénéficient le moins des mesures de soutien et sont proportionnellement les plus touchées par la crise énergétique actuelle.
Cette étude montre que la facture énergétique moyenne des ménages ayant un contrat variable a augmenté d’au moins 226 euros en janvier.
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La classe moyenne paie la facture
Les classes de revenus plus élevés peuvent supporter cette augmentation plus facilement parce qu’elles bénéficient davantage d’un ajustement de l’indice. Pour les autres, l’impact est en principe plus important, mais elles bénéficient d’un tarif social grâce auquel elles paient 37 euros de moins pour leur facture d’énergie que les familles qui ne bénéficient pas de cette allocation.
Dans le même temps, il apparaît que la classe moyenne est celle qui bénéficie le moins de toutes les compensations et qui perd le plus de pouvoir d’achat.
Pour les familles ayant un contrat d’énergie variable, cela signifierait une perte de 38% du pouvoir d’achat : elles devraient payer plus de 220 euros supplémentaires chaque mois pour leur énergie. Ce budget devra évidemment être économisé sur d’autres postes de dépenses, comme les vacances, les vêtements ou les visites au restaurant. Les temps sont durs pour l’homme de la rue !
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