Utilisé par environ 400.000 véhicules produits d’octobre 2012 à juin 2016, le moteur Renault essence 1.2 TCe se retrouve sous le capot de pas loin de 100.000 voitures en France.
Chez Renault, on le retrouve dans les Clio 4, Mégane 3, Captur, Kadjar et Kangoo 2, chez Dacia dans les Duster, Dokker et Lodgy, chez Nissan dans le Juke et Qashqai 2, et chez Mercedes dans le Citan qui est fabriqué sur la base du Kangoo.
En 2019, après de nombreuses plaintes de propriétaires, la magazine l’Argus a enquêté sur les problèmes de ce moteur qui toucheraient 107.000 voitures à travers le monde. Il s’agit en réalité d’une surconsommation d’huile qui peut mener à une casse du moteur.
Groupe Facebook
Selon des témoignages, les voitures équipées de ce bloc ont ralenti de façon soudaine, sans signes avant-coureurs. Un collectif baptisé “Casse moteur Renault/Nissan 1.2 Tce & DIG-T” a été créé sur Facebook et il rassemble quelque 3.800 membres.
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L’ampleur spectaculaire du problème a intéressé Maître Christophe Lèguevaques, un avocat français spécialisé dans les affaires particulièrement médiatisées. Ce dernier a alors invité les propriétaires qui se sentent lésés à se joindre à lui pour une action collective en justice.
Possibilités d’indemnisation
Selon Maître Lèguevaques, cette défaillance est connue depuis longtemps par Renault-Nissan et les propriétaires de voitures touchées n’ont pas été correctement aidés financièrement par les constructeurs.
Dans une interview au quotidien JDD, l’avocat a même laissé entrevoir que si la culpabilité des deux marques était reconnue pénalement, le montant de l’indemnisation individuelle pourrait dépasser le prix d’achat du véhicule. De son côté, Renault a déclaré que 90% de ses clients qui ont rencontré des soucis ont bénéficié d’une prise en charge. A suivre…
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