Alors que les constructeurs – poussés dans le dos par les intraitables normes de l’UE – vantent les mérites de leurs voitures électriques, notamment sur le plan écologique, une équipe de journalistes scientifiques de la VRT s’est penché sur la question pour déterminer le carburant réellement le plus « vert » à l’usage entre l’essence, le diesel, l’électricité, l’hydrogène et le CNG.
Entre rapports de tests d’émissions, ouvrages scientifiques, interviews d’experts et tests « maison » en partenariat avec l’entreprise Testo, les enquêteurs ont tout passé au crible selon plusieurs prismes. Ils se sont ainsi penchés sur la fabrication, l’utilisation et le recyclage de la voiture, mais aussi sur l’énergie nécessaire à la fabrication de son carburant.
La voiture électrique vraiment verte
Sans surprise, le rapport pointe les véhicules électriques comme les plus polluants à fabriquer (lithium des batteries, cobalt, terres rares…), la voiture électrique à batterie faisant légèrement mieux que son homologue à pile à combustible. Toutefois, sur un cycle de vie de 200.000 km, la voiture électrique à batterie reste bien la solution la plus écologique, idéalement lorsqu’elle est rechargée par des énergies renouvelables (solaire ou éolien). Elle devance alors la pile à combustible, si elle aussi, est alimentée par de l’hydrogène issu d’une fabrication verte.
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Le diesel fait de la résistance
Les moteurs thermiques sont donc devancés, mais ce qui étonne le plus c’est l’ordre dans lequel ils se classent. En effet, le diesel devance l’essence et le CNG (dans cet ordre !), ce qui tend donc à confirmer les dernières études Green N Cap (entre autres) qui démontraient la propreté des moteurs diesel de dernière génération.
En revanche, le cas du CNG, classé bon dernier, étonne. Ce moteur est pourtant souvent vanté pour les réductions d’émissions de particules et de CO2 qu’il promet. Mais ce n’est pas son usage qui pose problème, mais bien… sa production. Selon les études consultées par les journalistes, 2% des quantités puisées s’évaporeraient dans l’atmosphère lors de l’extraction. Or le méthane imbrûlé serait jusqu’à 28 fois plus nocif pour la planète que le CO2, même s’il reste moins longtemps dans l’atmosphère. Il est donc très probable qu’avec du biométhane, le résultat soit largement différent.
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