Le 30 aout prochain, Paris suivra l’exemple de plusieurs villes françaises et de Bruxelles pour passer à une vitesse maximale de 30 km/h dans la quasi-totalité de son centre. Seuls de grands axes comme les quais de Seine, les bois de Boulogne et Vincennes, les Champs-Élysées, l’Avenue Foch ou l’Avenue de la Grande Armée demeureront limités à 50 km/h. Le boulevard périphérique reste à 70 km/h.
Plusieurs buts
Cette nouvelle tendance à limiter fortement la vitesse dans les centres-villes est justifiée par plusieurs préoccupations de la part des pouvoirs publics. Tout d’abord, il y a la protection des usagers dits « faibles » comme les piétons et les cyclistes. Il y a aussi une volonté de limiter les émissions de CO2 des voitures et camions, ainsi que leur pollution sonore. Enfin, le but est de promouvoir également toutes les formes de mobilité douce comme le vélo ou les trottinettes électriques. Globalement, l’accent est mis sur une certaine convivialité avec une circulation plus lente et plus respectueuse.
Du changement ?
En réalité, cette nouvelle limitation de vitesse ne va vraiment faire changer les choses à Paris où la circulation très dense est déjà lente. Depuis quelques années, Anne Hidalgo, Maire de la ville, prend de nombreuses mesures en faveur des piétons et des cyclistes, au détriment des automobilistes. De plus, de nombreuses rues ont déjà une circulation limitée à 30 km/h, contre 50 auparavant. Cette décision est donc plus médiatique qu’autre chose et ne risque donc pas de changer le quotidien des parisiens.
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