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La police utilise-t-elle aussi Waze pour mieux débusquer les contrevenants ?

En France, des bataillons de gendarmeries utilisent intelligemment l’application mobile Waze pour appuyer leurs contrôles routiers. Voici comment ils procèdent.

David Leclercq David Leclercq | Publié le 1 janv. 2024 | Temps de lecture : 5 min

Les techniques de la police pour débusquer les contrevenants se diversifient et pas uniquement avec les nouveaux radars en tout genre ou les caméras ANPR qui tapissent de plus en plus nos routes. En effet, en France, la gendarmerie de l’Hérault et du Lot-et-Garonne a récemment communiqué sur le fait que, elle aussi, recourait à Waze, cette application de navigation qui se fonde sur le partage des utilisateurs et notamment sur le partage des radars et des points de contrôle routier.

C’est donc un peu le monde à l’envers, car cette application est bien entendu d’abord dédiée aux utilisateurs et à ceux qui veulent éviter les contrôles. Et c’est justement ce que ce bataillon de gendarmerie française a eu l’idée de faire : ne pas lutter contre cette technologie, mais l’adopter pour aboutir à plus d’efficacité dans leurs opérations.

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Comment la gendarmerie utilise Waze ?

En France, la législation interdit depuis 2021 de diffuser des informations qui signalent la présence des forces de l’ordre sur les applications d’aide à la conduite. C’est le cas pour Waze, mais aussi pour Coyote et d’autres appareils du même type qui ne peuvent pas renseigner un point précis, mais une zone de contrôle. Cela dit, cette interdiction n’est applicable que dans certains cas précis et Waze permet à ses utilisateurs de toujours signaler une présence policière.

Ce que la gendarmerie a remarqué, c’est que lorsqu’un contrôle routier est annoncé par l’application, c’est que les règles de conduite sont mieux respectées. En clair, le trafic et des infractions diminuent pendant un certain temps qui dépasse celui du contrôle. La peur du gendarme fait son effet et le fait de pouvoir les rencontrer à nouveau au même endroit.

checkpoint

Dans ce contexte, les gendarmes de l’Hérault et du Lot-et-Garonne utilisent Waze pour planifier leurs interventions et faire de la prévention. Ce qui leur permet d’économiser du temps et de diminuer les tensions puisque le partage de l’information vient directement des forces de l’ordre.

En Belgique ?

Mais attention, car on imagine que la gendarmerie n’est pas dupe non plus et qu’elle pourrait très bien installer des contrôles plus discrets sur d’autres axes aux alentours du point de contrôle renseigné. Actuellement, ça ne semble pas être le cas en France toutefois. Mais ça pourrait arriver et ce serait probablement très efficace aussi.

En Belgique, la police n’utilise pas encore Waze de cette manière à notre connaissance. Mais il est clair que les policiers connaissent la parade et qu’ils savent très bien lorsque leur point de contrôle est partagé. Actuellement, Coyote travaille étroitement avec la police, mais pas pour livrer des informations compromettantes. En effet, la collaboration porte sur les conducteurs fantômes, mais aussi sur le partage de données anonymisées qui permettent de mieux renforcer la prévention. Par exemple, des zones où les vitesses moyennes sont plus (ou trop) élevées peuvent faire l’objet d’une étude pour implanter un radar, un aménagement ou pour procéder plus régulièrement à des contrôles.

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