Économie
L’Union européenne a fait savoir qu’elle détenait des preuves formelles que la Chine subventionne bien ses constructeurs nationaux pour la fabrication de voitures électriques exportées à l’étranger. L’empire du Milieu verse donc dans la concurrence déloyale. L’Union entend prendre des mesures de rétorsion.
En retard sur le sujet, les constructeurs européens cherchent à maîtriser matières premières et production pour rendre les voitures électriques moins chères. Pour y arriver, Luca de Meo, le PDG de Renault, propose une union des constructeurs façon Airbus pour partager les coûts. Idée de génie ?
Va-t-on assister à un revirement stratégique des constructeurs automobiles ? La question est entière, car nombreux sont les industriels qui décident de mettre la voiture électrique dans un demi-sommeil et de réinvestir dans les voitures hybrides, notamment rechargeables. On fait le point.
Quelle mouche a donc piqué Elon Musk ? Certes, on sait que l’homme est actuellement sous pression, notamment avec les constructeurs chinois. Mais les conditions qu’il annonce d’ores et déjà aux ouvriers pour la construction de la petite Tesla à moins de 25.000 euros sont-elles acceptables ?
Depuis plusieurs semaines, le patron du groupe Stellantis, Carlos Tavares, met en garde contre la menace chinoise. Un avertissement qui sonne aussi comme une quête : celle de la consolidation du secteur où Stellantis pourrait fusionner avec un autre groupe pour donner naissance à un nouveau mastodonte.
Le magazine allemand Automobilwoche indique que l’intention d’Audi serait de délocaliser la production du Q8 actuellement opérée par l’usine d’Audi de Bruxelles vers le Mexique. Si la rumeur se confirme, notre usine pourrait fermer ses portes et ce serait une nouvelle catastrophe industrielle.
Les SUV restent les carrosseries les plus prisées dans le monde puisqu’ils pèsent aujourd’hui pour plus de la moitié des ventes de voitures en Europe. Pour l’Agence Internationale de l’Énergie, c’est un problème et il faudrait mettre fin à cette race d’automobile trop énergivore.
La tension montre entre Stellantis et le gouvernement italien. En effet, depuis plusieurs mois, Tavares demande au gouvernement de soutenir la transition vers la voiture électrique. Mais rien ne se passe. Le bras de fer commence à tourner à la bagarre. Et elle menace de déboucher sur des fermetures d’usines dans la péninsule.