« Ferrari doit pousser l’électrification et la nouvelle 296 GTB plug-in avec un moteur V6 couplé à l’énergie électrique est un pas en avant dans ce processus » : voilà en substance ce qu’a déclaré le président de Ferrari, John Elkann. Il apparaît donc comme acquis que Ferrari va devoir elle aussi entamer sa mue et progressivement abandonner le moteur thermique, même si en coulisse, les lobbys et certains politiciens se dressent contre les mesures européennes qui visent à interdire les voitures thermiques à l’horizon 2035.
L’héritier de la famille Agnelli s’est félicité des résultats de 2021 qui, selon lui, offrent un carnet de commandes solides, mais marque aussi l’entrée de la marque sur de nouveaux territoires, dont celui de l’électrification à grande échelle – du moins pour Ferrari.
Benedetto Vigna, l’Administrateur délégué de la marque est revenu en détail sur les produits de 2021 dont la 812 Competizione, la saisissante Ferrari Daytona SP3, mais surtout sur la 296 GTB et GTS dotée de la toute dernière motorisation hybride combinant un V6 turbo et un moteur électrique.
À l’avenir, Ferrari a annoncé qu’il concentrerait une partie substantielle de ses efforts sur l’électrification de sa gamme, preuve qu’ici aussi la mue est entamée. À ce sujet, le premier modèle 100% électrique est déjà annoncé et il sera lancé dès 2025.
Récemment, John Elkann avait déclaré à Automotive News ô combien ce serait un tournant dans l’histoire de la marque, précisant que « nous sommes également très enthousiastes à propos de notre première Ferrari entièrement électrique que nous prévoyons de dévoiler en 2025 et vous pouvez être sûrs qu’elle sera tout ce que les ingénieurs et les concepteurs de Maranello peuvent imaginer pour un tel événement marquant de notre histoire ». Reste à voir comment Ferrari négociera ce virage délicat. Beaucoup sont sceptiques. Qui vivra verra.
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