La première Wiesmann électrique est une réalité (et elle avance bien !)

Wiesmann, le constructeur allemand de voitures de sport étroitement lié à BMW qui lui fournit habituellement ses moteurs, vient de présenter son tout premier modèle 100% électrique : le Project Thunderball.

Publié le 29 avril 2022
Temps de lecture : 2 min

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Gocar l’a annoncé il y a peu de temps, Wiesmann n’échappe à l’électrification. Ce n’est pas vraiment une surprise car les constructeurs automobiles européens n’ont pas le choix : même des marques comme Royce-Rolls, Ferrari et Aston Martin y travaillent. Et cela ne s’arrête pas aux modèles européens : la Corvette électrique sera également bientôt une réalité dans le sillage d’une version hybride rechargeable qui arrive dès l’année prochaine. Pour l’anecdote, tous deux disposeront de quatre roues motrices !

Vieux look, nouveaux gènes

Si le Project Thunderball de Wiesmann a des lignes familières, il n’y a point de moteur à essence sous sa robe. Presque rien n’est révélé sur le châssis, des informations sur la chaîne cinématique ont été publiées. Celle-ci est produite en collaboration avec Roding Automobile et contient deux moteurs électriques qui promettent une puissance et un couple combinés de 680 ch et 1.100 Nm. Ces sources d’énergie sont connectées à une batterie de 800V.

Encore relativement léger

Habituellement, les voitures électriques sont beaucoup plus lourdes que les modèles comparables à essence ou diesel en raison des batteries. Dans le cas de la Thunderball, les dégâts ont été limités à 1,7 tonne, ce qui permet à ce roadster d’afficher un rapport poids/puissance de 2,5 kg/ch. Le résultat est un sprint de 0 à 100 km/h en 2,9 secondes.

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Il est également très intéressant de noter que son autonomie est vraiment décente, du moins sur le papier. Wiesmann revendique 500 km sans arrêt ainsi que la possibilité de se brancher à un chargeur rapide de 300 kW (courant continu).

Le temps nécessaire à la recharge de la voiture (qui peut également se faire via le chargeur embarqué de 22 kW) n’a pas encore été révélé. Ce qui a été dit, cependant, c’est que La Wiesmann peut compter sur son système de freinage régénératif intelligent, qui a cinq réglages différents, contrôlés par des palettes derrière le volant.

Et le prix ?

C’est là que le bât blesse ! Wiesmann demande 300.000 euros pour sa voiture, ce qui est loin d’être donné. L’entreprise prévoit de construire seulement 1.000 unités dans son usine de Dülmen.

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Par Joris Bosseloo Rédacteur en chef

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