Luca de Meo a d’emblée surpris il y a quelques mois lorsqu’il est arrivé à la tête de Renault. L’homme, qui est un fin limier, a en effet su parler aux foules, c’est-à-dire au public, comme aux investisseurs en présentant sa nouvelle stratégie – des produits de valeur plutôt que des volumes. Et il n’imaginait peut-être pas que le petit prototype de Renault 5 électrique concocté pour matérialiser cette vision d’avenir aurait autant de succès.
De la rumeur à la réalité
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En janvier 2021, Luca de Meo s’était en effet présenté aux côtés d’un joli petit prototype qui préfigurait le retour de la R5, mais dans une version électrique pour mieux coller à la nécessaire transition.
Présenté sous des airs délicieusement rétro, le revival de la R5 a immédiatement séduit, à tel point que Renault va maintenant accélérer sa mise en production. Ce serait dommage de passer à côté d’un tel engouement. Et il y a déjà une date : le modèle de série arrivera dès 2024.
Fidèle
Ce qu’on a déjà appris, c’est que le modèle de série diffèrera peu du prototype. Comprenez que la future R5 va elle aussi surfer sur la vague du rétro, à la manière de la Mini, de la Fiat 500 et plus récemment de la Honda-e.
Dans cette optique, peu de changements seront apportés à la carrosserie qui conservera donc la trappe de recharge dans le capot ou les phares avant angulaires évoquant la première R5. Sympa. Les spécifications techniques ne sont, elles, pas encore connues, mais on se doute que le modèle définitif sera probablement érigé sur la plate-forme CMF-B-EV.
Une vraie stratégie
Renault sait évidemment qu’il est grand temps d’amorcer la transition énergétique au cœur de sa gamme. C’est d’ailleurs dans cette optique que le constructeur vient de présenter la Mégane E-Tech Electric au dernier salon de Munich.
Ce modèle arrivera l’année prochaine et il sera renforcé avec l’arrivée de la R5 électrique en 2024, mais aussi d’un nouveau crossover appelé « 4ever » et qui s’inspirera, lui, de la… R4 qui sera aussi déclinée en une version fourgon, comme au bon vieux temps !
Décidément. Renault ambitionne de conserver des prix attractifs pour ces nouveaux modèles électriques, grâce notamment à une industrialisation à grande échelle des composants et de la structure CMF-B-EV qui offrira selon les premières estimations une puissance de 136 ch pour 400 km théoriques d’autonomie.
L’objectif du constructeur au losange est de mettre 10 voitures électriques sur le marché d’ici 2025. C’est bien parti !
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