En Belgique, le secteur de l’entretien automobile représente environ 10 millions d’opérations par an. Une sacrée activité donc. Mais depuis trois ans, le coût de ces prestations aurait augmenté de +10% si on en croit les informations rassemblées par HLN. Aujourd’hui, le coût d’un entretien revient en moyenne à 405 euros dans les garages de marque (réseau officiel). Bien entendu, il ne s’agit que d’une moyenne et le montant peut varier en fonction de la marque, du garage choisi (quoiqu’il existe de plus en plus des systèmes de forfait pour lisser les différences) et, bien entendu, du véhicule concerné.
Cela dit, il y a toutefois moyen de réaliser quelques substantielles économies. En effet, le premier conseil à donner est de ne pas toujours se rendre dans le même garage. Exemple avec le réseau Volkswagen qui rassemble Skoda, Volkswagen, Audi ou encore Seat et où on peut constater que les prix varient fortement d’une marque à l’autre alors qu’en général, les modèles sont techniquement identiques. Le premier conseil à suivre est donc de plutôt fréquenter un garage multimarque, ce qui permettra assurément d’économiser plusieurs dizaines d’euros sur une opération de maintenance. Cela vient de ce que le coût de la main-d’œuvre peut fortement varier d’un établissement à l’autre, de 75 euros à 150 euros l’heure prestée, toujours selon les informations de HLN.
En dehors du réseau officiel
Autre astuce : se rendre dans des réseaux parallèles, mais professionnels et d’ailleurs reconnus comme tels par l’Europe (ils disposent d’un agrément, ce qui permet de conserver la garantie constructeur). Ce sont les enseignes telles que Bosch Car Service, Midas, ou encore Auto5 qui offrent des tarifs souvent plus compétitifs que les garages de marque. Selon une étude menée par GiPA, l’entretien d’une voiture dans un garage multimarque coûte en moyenne 346 euros contre 405 euros dans un garage de concession. Une différence non négligeable pour des prestations similaires.
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D’autres économies
Si les factures des entretiens peuvent être salées, c’est aussi le fait de l’adjonction de toute une série de « petit matériel » utilisé lors de l’entretien : serviettes en papier, nettoyage du véhicule, recharge pour le lave-glace, etc. Dans certains, cas ces frais additionnels peuvent alourdir la facture de 25 euros, voire davantage. Le principe est donc de vérifier ces frais – et éventuellement les contester – avant de s’acquitter du montant. Idem avec les frais de diagnostic qui, parfois, n’ont servi à rien et qui peuvent coûter près de 100 euros. L’idée générale n’est pas d’éviter un entretien – il ne faut surtout pas le faire, car il en va de la sécurité et de la longévité du véhicule –, mais de bien définir les travaux qui sont autorisés sur le véhicule. C’est-à-dire, celles prévues dans le carnet d’entretien. Si une opération devait être menée en sus, il faut dès lors exiger du garagiste qu’il prenne contact avant d’intervenir.
Enfin, si des pièces d’usure comme les freins ou l’échappement étaient à remplacer, il est aussi possible de demander préalablement au garagiste d’utiliser des pièces génériques et pas de la marque d’origine. Si elles sont fabriquées par un spécialiste, elles sont homologuées et on ne risque donc rien. Certains pays comme la France exigent d’ailleurs des garagistes deux devis, un avec des pièces d’origine et un autre avec des pièces non officielles (mais pas pirates) ou d’occasion selon le cas.
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