Lancée début 2019, Lizy qui est née de l’incubateur de start-ups de D’Ieteren Auto, le Lab Box, a manifestement de beaux jours devant elle. En effet, cette entreprise naissante vient de lever un peu plus de 40 millions d’euros pour consolider sa place sur le marché encore peu fréquenté du leasing de voitures d’occasion. Pourtant l’idée est franchement bonne, car la formule a rapidement séduit les PME qui cherchaient des contrats de leasing moins chers, plus courts et des véhicules disponibles rapidement.
Naturellement, depuis la crise de la Covid-19, Lizy boit du petit lait, car la raréfaction des voitures neuves (en raison des pénuries) et les prix plus élevés des voitures d’occasion ont dopé les résultats de cette start-up. Aujourd’hui, 1.500 entreprises travaillent avec Lizy, ce qui laisse augurer de belles perspectives.
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Ambitions territoriales
Cela dit, pour déployer ses ambitions, Lizy doit aussi se déployer d’un point de vue territorial. Du coup, dès cette semaine, Lizy s’attaquera au marché français grâce à une levée de fonds qui dépasse les 40 millions d’euros et qui a même vu la participation de l’homme d’affaires flamand, Marc Coucke. Lizy est par ailleurs aussi parvenu à convaincre des acteurs locaux tels que New Alpha, un fonds français qui associe technologie et finance.
L’idée de Lizy est de copier son modèle belge en France, un marché de gros par excellence. Et ce n’est pas fini, car la France apparaît pour Lizy comme une étape avant de s’implanter en Allemagne et même en Angleterre. Pour réussir, l’entreprise mise sur sa puissance digitale et sa plate-forme ultramoderne qui n’est pas l’apanage des concurrents.
Habituellement sur le marché du leasing, une voiture est revendue après environ 4,5 ans en moyenne. Lizy table sur une mise à disposition de 8 ans, ce qui rejoint une certaine conception de durabilité. Un argument qui, justement, aurait séduit Marc Coucke.
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