Le contrôle technique est donc devenu obligatoire pour les motos mises en vente ou accidentées. Cette mise en place vise à protéger les acheteurs de défauts techniques ou de mauvais entretiens tandis qu’elle permet aussi à l’état d’engranger quelques euros supplémentaires. Au terme du mois de janvier, on ne peut pas dire que ce soit la foule, ce qui est aussi normal, car d’une part ce contrôle est réservé aux engins de plus de 125cc ou de 11 kW (électriques) tandis que, d’autre part, les vendeurs ont anticipé cette nouvelle mesure. C’est ce qui explique que les échanges de motos ont été particulièrement soutenus pendant les moins de novembre et décembre 2022.
De trop nombreuses défaillances
En Wallonie, 400 engins sont passés sur les bancs du contrôle technique en ce mois de janvier 2023 et on constate que 31% d’entre elles ont été recalées. Le coup de sonde est relativement similaire en Flandre où une moto sur cinq a été recalée, soit 20% des engins présentés. C’est une part évidemment très (trop) importante. Les autorités auraient-elles eu raison d’instaurer ce contrôle technique ? Du côté d’Autosécurité, on explique que les examinateurs détectent de nombreuses défaillances techniques, comme un axe de roue mal serré ou l’absence de freins sur l’une des deux roues. Les chaînes pas assez ou trop tendues dont aussi légion tout comme la trop grande usure des éléments de frein ou des pneumatiques. D’autres refus concernent la signalisation (phares, etc.).
Par ailleurs, certains défauts concernent des défaillances administratives comme l’absence de certificat de conformité ou de plaque officielle (numéro de châssis) du constructeur.
La situation contraste donc avec ce que les organismes de représentation des motards avançaient il y a quelques semaines, à savoir que ce contrôle technique était inutile, car les propriétaires de motos étaient nettement plus soigneux que les automobilistes. Il semble donc que cette position ne reflète pas tout à fait la réalité. N’oublions toutefois qu’une carte rouge empêche simplement de rouler, mais pas de revendre le deux-roues même si l’acheteur potentiellement engagé a dans ce cas le droit de refuser la transaction. Celle-ci peut être maintenue, mais uniquement si le vendeur engage les frais nécessaires aux réparations.
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