Politique
En 2024, l’avantage tout nature payé par les bénéficiaires de voitures de société devait augmenter sensiblement pour les modèles thermiques. Mais le ministre des Finances a fait une proposition pour limiter cette augmentation. Elle n’a pas abouti et entraînera un statu quo pour janvier. Mais après ?
Le gouvernement canadien vient de décréter qu’à partir de 2035, toutes les voitures neuves commercialisées devront être zéro émission. Cette décision ne ravit pas l’industrie automobile qui devrait pourtant relativiser, car, contrairement à l’Europe, le Canada se montre bien plus tolérant sur le principe du véhicule propre.
Le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne sont parvenus à un accord concernant la norme Euro 7. Le texte prévoit des mesures pour les particules produites par les freins et les pneus, mais pas pour les émissions issues des moteurs à combustion. Comme attendu, le texte est donc nettement affaibli.
Décidément, c’est un coup dur pour la transition vers la voiture électrique : après la France qui restreint son bonus écologique, l’Allemagne a décidé de supprimer purement et simplement les primes à l’achat concernant les voitures électriques. Pour le secteur, c’est un coup très dur, car cela menace les objectifs fixés pour 2030.
La France prend une mesure radicale qui pourrait bien freiner le mouvement de transition vers la voiture électrique : désormais, les voitures électriques fabriquées en Chine ne pourront plus bénéficier du bonus écologique. Mais n’est-ce pas au détriment de l’automobiliste, encore une fois ?
Quelques jours à peine après le vote du Parlement européen qui entérine l’interdiction de vendre voitures neuves à moteur thermique en 2035, l’Italie monte au créneau. Les mots sont forts : le ministre de la Mobilité qualifie ce plan de « suicide » et de « cadeau à l’industrie chinoise ».