Après un projet pilote apparemment concluant sur sept autoroutes de notre pays, le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open Vld) a annoncé qu’aucune pitié ne sera accordée aux automobilistes.
Jusqu’à maintenant, les radars et les radars tronçons ne fonctionnent souvent que la moitié du temps, et les voitures flashées ne le sont qu’à partir d’une vitesse bien supérieure à la limite autorisée. Cette situation s’explique par les infractions qui sont trop nombreuses que pour être traitées.
Il semble que trop de Belges appuieraient trop fort sur l’accélérateur, à moins que les limites de vitesse ne soient exagérément basses. Quoi qu’il en soit, des effectifs supplémentaires sont déployés pour que les amendes soient remises aux contrevenants à temps.
Cinq fois plus de conducteurs attrapés
L’automne dernier, un projet pilote a été lancé dans lequel les marges de contingentement et de tolérance ont été supprimées. Sur cinq autoroutes wallonnes, où normalement seules les voitures roulant à 141 km/h étaient flashées, les radars ont fonctionné à partir de 129 km/h, ce qui a permis d’attraper cinq fois plus de conducteurs !
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Sur deux sections flamandes, les radars tronçons ont été actifs en permanence au lieu de tous les quinze jours. Au total, cette « expérience » a donné lieu à quelque 30.000 amendes de plus que d’habitude, rapporte HLN.
30% de personnes tuées en moins sur la route
Vincent Van Quickenborne relativise les infractions supplémentaires. Selon lui, il faut s’y habituer. « Une fois que les gens auront compris que nous sommes plus stricts, ils réduiront leur vitesse. »
À l’Institut VIAS, la décision du ministre est considérée comme une bonne chose. Là où les marges de tolérance ne sont plus appliquées, la vitesse moyenne corrigée passerait de 130 à 120 km/h, ce qui réduirait le risque de décès de près d’un tiers. La Belgique est déjà un bon élève européen dans ce domaine.
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