Évidemment, cette communication fait froncer les sourcils, car en lisant entre les lignes, on comprend qu’ils veulent en fait prendre un maximum d’automobilistes en excès de vitesse (et donc collecter des euros) au lieu de forcer les voitures et les motos à rouler moins vite, ce qui est exactement ce que font les ralentisseurs.
Elle confirme les soupçons de nombreux Flamands, et par extension des Belges, qui estiment que les contrôles de vitesse servent avant tout à remplir les caisses (de l’État) et n’ont donc pas pour objectif premier de réduire le nombre de morts et de blessés dans la circulation.
Bonheiden, champion du radar-tronçon
À Bonheiden, le contrôle des itinéraires est la priorité numéro un. La municipalité flamande a installé 22 (!) radars-tronçons “pour accroître la sécurité”.
Petit détail : ceux-ci sont placés et exploités par des sociétés privées, sur décision de la commune, et nous savons tous que les sociétés privées ne sont pas des œuvres de charité….
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“Nous ne pouvons pas mettre l’accent sur la collecte des amendes”, a réagi Lydia Peeters, ministre flamande de la Mobilité et des Travaux publics, face à l’agitation. Stef Willems, porte-parole de VIAS, a également exprimé son mécontentement :
Les amendes devraient inciter les gens à tirer les leçons de leur comportement. L’objectif est de rédiger le moins d’amendes possible.
Chez Gocar, nous ne pouvons pas dire qu’ils ont tort. Et quant aux ralentisseurs, un de nos lecteurs (Jens van Rantwijk)a remarqué à juste titre qu’ils n’ont pas que des avantages. La plupart des gens ne les anticipent pas et sont donc obligés de freiner (en libérant des particules nocives, tant pour la santé que pour l’environnement), puis d’accélérer à nouveau (en ajoutant encore plus de pollution). En outre, ils constituent un obstacle pour les services d’urgence.
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