La rentrée est bien installée et, avec elle, la pluie a fait son retour, spécialement cette semaine. Déjà, les nerfs des automobilistes sont mis à rude épreuve, car il n’a fallu que quelques minutes pour que d’énormes embouteillages se forment autour de toutes les grandes villes du territoire. La cause principale de ces ralentissements ? La pluie, qui est venue compliquer les déplacements, augmentant encore la taille des files de véhicules. Mais pourquoi des conditions météorologiques pluvieuses entraînent-elles systématiquement des ralentissements ? Explications.
La sécurité, une des causes principales
Pour comprendre cette situation récurrente, il faut se pencher sur le comportement des conducteurs lorsqu’il pleut. Selon l’un des porte-paroles de VIAS, Benoît Godart interrogé par La Dernière Heure, un des premiers facteurs à prendre en compte dans la formation des embouteillages tient dans l’augmentation des distances de sécurité entre les véhicules.
Quand il pleut, les automobilistes respectent plus rigoureusement les distances de sécurité, ce qui entraîne une baisse du nombre de voitures pouvant passer au même endroit en même temps. Bien que bénéfique pour la sécurité routière, ce phénomène a pour conséquence directe de rallonger la durée des trajets. Il faut savoir que la distance de freinage d’un véhicule est multipliée par 1,5 sous la pluie. Dès lors, le fait que les conducteurs adaptent leur comportement participe au ralentissement considérablement la circulation.
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La visibilité
Par ailleurs, la pluie affecte également la visibilité, un autre facteur qui pèse sur la formation des embouteillages. Quand les précipitations deviennent plus intenses, la capacité des conducteurs à anticiper les mouvements des autres usagers diminue, nécessitant une conduite plus lente et plus prudente.
VIAS insiste d’ailleurs sur l’importance d’utiliser les phares antibrouillard en cas de fortes pluies. C’est une règle souvent ignorée : lorsque les essuie-glaces fonctionnent à plein régime, il faut aussi allumer ses phares antibrouillard. Car ces équipements permettent d’améliorer la visibilité par rapport aux autres véhicules et de mieux se signaler. VIAS soutient d’ailleurs que l’utilisation des antibrouillards dans ce cas de figure contribue à réduire les files.
Une vigilance accrue nécessaire
La vigilance doit rester de mise dans des conditions climatiques pluvieuses. Car des flaques peuvent de former rapidement, entraînant un risque d’aquaplaning et de perte de contrôle du véhicule, même lorsqu’il est équipé de bretelles électroniques (ESP, etc.) Car quand il n’y a plus d’adhérence, aucun équipement ne peut éviter le pire.
C’est pour cette raison d’ailleurs qu’en France, la vitesse maximale sur autoroute est réduite à 110 km/h par temps de pluie. Cette mesure n’existe pas en Belgique, mais il est naturellement vivement conseillé d’adapter la vitesse aux conditions météorologiques, surtout quand on a conscience de l’état de nos routes. En Belgique, rouler à 120 km/h sous une forte pluie pourrait d’ailleurs être sanctionné par une amende si cela met en danger les autres usagers de la route.
Des conseils anti-bouchons
Certains conseils peuvent aider les conducteurs à mieux appréhender la route par temps de pluie. La première recommandation de VIAS est de partir plus tôt en cas de mauvais temps. Cela évite le stress et les retards qui se manifesteront sur le trajet. Par ailleurs, il est utile de vérifier régulièrement l’état de fonctionnement des feux ainsi que la pression des pneus, des précautions valables du reste tout au long de l’année. Enfin, last but not least, il est conseillé de remplacer ses essuie-glaces tous les 30.000 km, car ceux-ci sont particulièrement sollicités dans notre pays. Un geste simple, mais ô combien efficace et qui rendra la conduite autrement plus confortable.
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