Après une période de stagnation, la Formule 1 a à nouveau gagné en notoriété. Un changement de paradigme qui découle de nouvelles règles qui visent à offrir plus de spectacles lors des courses, mais aussi de toucher une plus large frange du public mondial. C’est notamment pour cette raison que le calendrier a été profondément remanié et que certains circuits historiques ont été abandonnés et délocalisés dans des pays émergents, comme l’Afrique du Sud (retardé finalement d’un an), le Brésil, le Mexique, l’Azerbaijan, mais aussi le Moyen-Orient qui récolte 4 courses (Qatar, Abu Dhabi, Arabie Saoudite et Bahrain).
Changement de mains
En 2017, la F1 a été rachetée en 2017 par la société Liberty Media pour un montant de 8 milliards de dollars, mais entretemps, la valeur de la Formule 1 a grandi et elle atteint aujourd’hui les 15 milliards de dollars. Une situation positive tirée du plus grand nombre de spectateurs et qui intéresse du coup de nouveaux constructeurs, comme Audi, Porsche ou Cadillac qui rejoindront la discipline dès 2026.
Naturellement, cette valorisation intéresse aussi les financiers et notamment le fonds d’investissement public (et bien garni) de l’Arabie Saoudite. D’après Bloomberg en effet, les Saoudiens auraient proposé à Liberty Media de racheter l’entièreté de la discipline pour un montant de 20 milliards de dollars. Même si cela double presque le prix par rapport au rachat de 2017, Liberty Media aurait refusé l’offre, mais le fonds saoudien resterait devant la porte, prêt à examiner toute contre-offre de la part de Liberty.
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Moins de libertés ?
S’il devait se produire, ce rachat poserait tout de même question, surtout dans le sillage de la Coupe du Monde de football qui vient de se dérouler au Qatar et qui a suscité de vives contestations, notamment pour ce qui touche aux droits de l’homme et des femmes ou à la liberté d’expression.
Récemment d’ailleurs, les organisateurs de la F1 de chez Liberty Media ont déclaré qu’ils souhaitaient limiter la liberté d’expression des pilotes dont certains sont devenus particulièrement militants sur des thématiques telles que la défense de certains peuples ou le réchauffement climatique. On ignore encore quelle forme pourra prendre cette limitation de revendication, mais on se dit que si l’Arabie Saoudite devait mettre la main sur la F1, cette liberté pourrait être encore plus limitée à l’avenir. À suivre.
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